Evolution de l’ide au liban

décembre 13, 2018 Non Par admin

Introduction générale
Aujourd’hui, face à la persistance de la pauvreté et l’accroissement des inégalités, la
question du développement économique et plus particulièrement le problème de sa durabilité
se pose avec acuité. En effet le concept de durabilité suscite l’intérêt depuis la décennie 1980,
il constitue un objectif mondial pour la majorité des institutions internationale. Ledéveloppement durable met, aujourd’hui, en avant la lutte contre la pauvreté et ce pour
l’ensemble des pays pauvres. Or, la lutte contre la pauvreté ne signifie pas uniquement la
réduction des inégalités mais aussi une croissance économique qui doit répondre aux
conditions de développement durable. Il est donc question d’une croissance qui prend en
considération l’aspect humain dans toutes sesdimensions économique, sociale et éthique.
Une croissance qui devrait permettre de réduire les disparités dans le temps (autrement entre
générations) et celles spatiales et régionales, au sein d’un même pays et entre les pays du
Nord et ceux du Sud.
Cependant la croissance économique est fortement liée à l’investissement. En effet ce dernier
est devenu un facteur essentiel de l’activité économiquepuisqu’il conditionne aussi bien le
dynamisme de l’offre (en améliorant les capacités productives) que celui de la demande (par la
demande de biens d’équipement). Une forte corrélation est constatée, que ce soit sur la longue
période que sur la période récente, entre les pays à fort taux d’investissement et ceux à fort
taux de croissance.
En effet, actuellement la plupart des pays s’oriententvers l’attraction et la promotion de
l’investissement international. Désormais l’IDE se présente comme une sorte de remède
miracle pour les problèmes croissants des PVD. Il est certain qu’on ne peut ignorer son
effet positif sur la croissance économique, il suffit d’observer les efforts déployés par
plusieurs pays pour attirer autant que possible d’IDE. Ces pays se livrent à une concurrenceimpitoyable afin d’accaparer d’importants flux d’investissement international.
Cette concurrence ne se justifie pas uniquement par la recherche d’entrées de capitaux pour le
pays hôte, mais également, par le transfert de technologie, de savoir et de savoir faire et aussi
par l’accès à de nouveaux marchés. Les bénéfices des IDE se concrétisent par sa contribution
active à la croissance et audéveloppement économique.
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Cependant cette course vers les investissement afin d’assurer la croissance économique et le
développement entraîne inévitablement des modifications dans les écosystèmes. Certes, les
ressources renouvelables de manière générale peuvent ne pas s’épuiser, à condition que le
rythme d’exploitation ne dépasse pas la capacité de régénération et d’accroissement naturel,sachant que, la plupart des ressources renouvelables font partie d’un écosystème assez
complexe qui nécessite la définition d’un seuil maximum d’exploitation, en tenant compte des
effets de l’exploitation sur l’ensemble du système.
Quant aux ressources non renouvelables, leur utilisation réduit de toute évidence le stock dont
disposeront les générations futures, ce qui ne veut pas dire qu’il ne fautpas les utiliser. Or, Il
est indispensable de tenir compte de l’importance critique de la ressource, de l’existence de
techniques permettant de minimiser l’épuisement et de l’éventualité de trouver des produits de
remplacement. Autrement, il faudrait surveiller le rythme d’exploitation et d’épuisement et
introduire des méthodes de recyclage et d’économie pour faire en sorte que les ressourcesne
disparaissent pas avant que l’on ait trouvé des substituts convenables. C’est dans cette
perspective qu’intervient le développement durable, tirant la sonnette d’alarme quant au
rythme d’épuisement des ressources non renouvelables qui ne doit en aucun cas compromette
l’avenir.
A ce niveau, il serait intéressant d’essayer d’analyser les liens entre ces différents concepts
soulevés :…