La place de la logistique à l’iks

décembre 2, 2018 Non Par admin

SOMMAIRE
Contexte général 3
1. Présentation de l’entreprise 4
1.1. Identification 4
1.2. Organisation actuelle 5
2. La place de la logistique dans l’atelier IKS 7
2.1. Réception de la matière première 7
2.2. Processus de soutien 9
2.3. Processus de réalisation 11
3. Problème logistique à maitriser 12
3.1. Problèmes logistiques 13
3.2. Leviers d’action 15

Liste desfigures

Figure 1 : Structure par branche des établissements de la filière du textile- habillement 3
Figure 2 : Structure des participations étrangères par pays dans la filière du textile-habillement 4
Figure 3: Organigramme actuel de l’atelier IKS 6
Figure 4: Cartographie générale de l’ensemble des processus de l’« IKS » 7
Figure 5 : Chaine logistique de « IKS » 13
Figure 6 : Décomposition desobjectifs stratégiques 14
Figure 7 : Décomposition des objectifs du niveau stratégique au niveau opérationnel 15

Contexte général

L’industrie de textile est née, dans un premier temps, pour remplacer les produits importés et répondre à la demande du marché local. L’exportation était, à ce moment-là, embryonnaire. En 1978, un accord appelé «Arrangement Textile », signé à Bruxelles,prévoyait la libre circulation des produits textiles en franchise de droits de douane avec certaines limitations contingentaires pour les produits sensibles.

L’industrie textile, après cet accord, a entamé une période d’adaptation à l’exportation, avec une certaine réussite sur le marché français. Pour soutenir cette croissance à l’exportation, l’Etat marocain a mis en place plusieurs mesures pouraméliorer l’environnement et les structures d’accueil des investissements industriels (code des investissements industriels, code des exportations…). Il a également crée par le biais de l’Office de Développement Industriel « ODI » des unités de production en partenariat avec des opérateurs économiques locaux et étrangers.

La philosophie qui a prévalu dans l’accord « Arrangement Textile »que le Maroc a finalement ratifié était celle d’un partage du travail avec la Communauté Economique Européenne qui gardait jalousement sa filière de filature et de tissage ainsi qu’une partie des emplois dans la confection. En effet, la CEE acceptait que les confectionneurs et bonnetiers français délocalisent une partie de la production dans des pays comme le Maroc, pour permettre une péréquationentre les coûts français et le coût de la sous-traitance délocalisée.

La filière du textile est composée de 1.751 entreprises dont 44% opérant dans la branche de l’habillement, 41% dans la branche du textile et bonneterie et 16% dans la branche du cuir et articles en cuir.

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Figure 1 : Structure par branche des établissements de la filière du textile- habillement

Lescapitaux apportés proviennent essentiellement de la Suisse et de la France suivies de l’Espagne et de la Grande Bretagne.

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Figure 2 : Structure des participations étrangères par pays dans la filière du textile-habillement

L’industrie du textile au Maroc est dominée par la sous-traitance. Cette caractéristique fait subir à cette filière des difficultés liées au coût de la matièrepremière sur le marché international et également à la maîtrise des délais de livraison.

C’est dans ce cadre que l’ATELIER IKS, une des grandes entreprises marocaines spécialisée dans le secteur du textile, doit montrer plus de réactivité en offrant des services plus avantageux, des produits de haute qualité, des délais plus attrayants et surtout des coûts compétitifs. Toutes ces exigencesnécessitent aussi bien une mobilisation de tous les acteurs concernés (Etat et Entrepreneurs), qu’une main d’œuvre capable de suivre ce changement et remplir ces obligations.

1. Présentation de l’entreprise

1. Identification

La société « ATELIER IKS », créée en 1992, est le premier sous-traitant de sous-vêtements de « PETIT BATEAU » une des grandes marques au niveau mondial…