La mort et le mourant analyse

novembre 16, 2018 Non Par admin

La Mort et le mourant
Analyse linéaire et repérage, mise en valeur de la structure puis schéma et
axes de commentaires
Marie-Hélène Ferrari
25/05/2009
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Plus qu’un commentaire jevoudrais que vous tiriez de ce texte une méthode de classement qui vous permette ensuite de tirer du

décasyllabes, octosyllabes ou heptasyllabes des Fables sont des vers classiques en ce qu’ilsrespectent, pour 5 ce qui est de leur
6 composition interne et de leur articulation à la syntaxe, les règles de la versification en usage au XVIIe siècle. Là où La Fontaine est en revanche
7 moins «classique », c’est que la plupart des fables sont écrites en vers mêlés, c’est-à-dire qu’elles mélangent sans régularité apparente des vers
8 de mesure différente. Ce travail d’orfèvre n’est pas pour riendans la vivacité des textes où la longueur des vers n’est pas déterminée par le
9 respect d’un patron métrique extérieur qu’il s’agirait de suivre une fois pour toute, mais semble obéir aux nécessitésdu texte lui-même. Le récit
10 et ses péripéties, les dialogues, l’articulation de l’ensemble, la distinction récit/morale favorisent en effet des ruptures et de multiples contrastes
11 que lesvers, par leur différence de longueur, mettent en évidence.
12 Dès lors, on se saurait se contenter des passages à la ligne et de la présence des majuscules aux initiales de vers, qui nous signalenttout au plus
13 qu’il s’agit bien de vers et en respectent le nombre. La monotonie visuelle, l’« arythmie pour l’oeil » qui en résulte ne montrent rien de la richesse
14 de composition, et les fablesperdent alors toute distinction entre elles, et toute singularité relativement à d’autres textes.
15 Le texte rendant visible, dans sa dimension spatiale (blancs, longueurs et nombre des vers,passages à la ligne…), le rythme propre à chaque
16 fable, la différence entre vers courts et vers longs doit donc être perceptible afin de garantir la physionomie particulière de chaque texte.
17 Il…