Peine de mort

septembre 11, 2018 Non Par admin

Un exemple de dissertation philosophique

La peine de mort présentée par les deux opinions éthiques opposées, en 4 pages chacune

Voici

Pour et contre la peine de mort

« La peine de mort est-elle juste ou injuste ? »

sujet de dissertation philosophique

PLAN: La question: « La peine de mort…»

Le principe: Le devoir, le plaisir, l’ordre social, la liberté individuelle,la conscience, la justice, la prudence, la logique, la nature, etc.

L’argumentation: (la plus longue partie): arguments tirés d’Aristote, des sciences de l’homme et de la nature, de l’expérience commune, de votre expérience personnelle, de l’Histoire, de la logique envers les principes évoqués, de la rhétorique, de vos lectures littéraires, des films sérieux, etc. Un argument rhétorique sedéfinit ainsi: le plus bas, il fait rire votre lecteur, ridiculise votre contradicteur, contient une part de vérité. N’en utilisez pas trop.

En conclusion, le choix éthique: Non, leur choix est éthiquement fautif, et inacceptable moralement.

Oui, mon choix est éthiquement correct et acceptable moralement.

Oui

La peine de mort est-elle juste ou injuste ? Assurément qu’elle est juste, etje vais le démontrer par l’irrécusable principe de l’égalité entre le préjudice et le châtiment.

En vérité, il y a plusieurs principes à partir desquels la peine de mort se justifie. Autant de principes qui sont autant d’arguments valables. Mais il y a bien d’autres arguments qui ne sont pas des principes -des points de départ-, mais qui découlent des principes. Par exemple, l’ordre social estun principe, et l’argument qui en découle est la nécessité de ne pas avoir peur de ses compatriotes qui s’abandonnent au crime contre nous. Il y a un ordre social à préserver et le criminel le bouleverse. Il n’y a pas d’ordre social qui se tienne sans la fermeté punitive qui le préserve. Cette peur constante ou aggravée saboterait toutes les ententes entres les citoyens et couperait à terme tousles liens sociaux. Ainsi, éliminer physiquement les assassins nous rassure contre eux. La peur que les meurtriers nous inspirent disparaît par leur disparition.

Notre compassion à ne pas les exécuter n’est pas la grandeur d’une âme ferme, mais une faiblesse d’une intelligence inconséquente.

Il n’y a pas de reconnaissance à espérer d’un meurtrier qu’on absout. Il recommencera en vous riantau nez de vous avoir berné. Vous vous laissez berner par le criminel qui demande une grâce qu’il a lui-même refusée à sa victime. En intelligence le meurtrier paraît plus solide que vous l’honnête citoyen. Le meurtrier a intérêt à être plus retors que vous pour sauver sa vie, mais vous avez l’obligation de l’être tout autant, voire plus, pour réparer celle qu’il a réduite à néant, et prévenir sespotentielles victimes.

La loi, qui doit être obéie par les meurtriers, ne l’est pas et ne le sera pas plus par les bontés que vous leur prodiguerez à votre détriment; mais elle sera bel et bien obéie par la force que vous leur imposerez.

La loyauté envers notre loi commune fait le bon citoyen, la déloyauté le mauvais. Le meurtrier, déloyal au suprême degré, doit subir le châtiment toutaussi suprême. Le même qualificatif tient lieu d’égalité, donc de justice, entre la faute et le châtiment.

Quand un voleur est puni, ne trouve-t-on pas juste et conséquent qu’il rembourse la valeur du bien volé; on exige même qu’il rembourse un peu plus pour compenser le désagrément temporaire causé au volé et pour effacer l’injure faite à la loi transgressée. Il est illogique d’en exiger moinsd’un meurtrier qui cause un tort plus grand encore, car irréparable.

Le contrat social, métaphore imaginée par Hobbes et reprise par Rousseau, par lequel je m’engage au respect et secours mutuels avec mes semblables, fonde la société. Ce contrat a été rompu par le meurtrier qui fit sur sa victime tout le contraire du respect et du secours. Il est passible de la peine de mort dit l’un des…