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octobre 4, 2018 Non Par admin

Al Gore, ou comment faire du fric avec l’industrie du CO2

[pic]Encore une fois, je reviens sur l’affaire du réchauffement climatique. Michel-François Clérin, économiste à l’université de Chicago (qu’on ne peut accuser de visées marxistes), explique comment Goldman Sachs a mis Al Gore sur orbite en matière de réchauffisme climatique. Son film, « Une Vérité qui Dérange », a été au départ decette hystérie collective sur le CO2, hystérie de laquelle est née la taxe carbone, mais aussi, par exemple, le business des droits d’émettre du CO2.
En gros, pendant que le contribuable est appelé à payer, les multinationales et les spéculateurs, eux, s’empiffrent grâce à la pollution. Génial…

De fait, il y en a qui n’ont pas perdu le nord.
Toute une industrie s’est mise en place pour tirer unmaximum de profits avec cette histoire de droits à émettre le CO2. Étrangement, dans les plus importantes des boîtes de conseil en spéculation et « investissement » liés aux droits de polluer ainsi que dans les boîtes de notation de ces «produits dérivés » liés au CO2, on retrouve les types qui ont conseillé aux gouvernements, à l’ONU et tout le reste de taxer ledit CO2 car il réchauffe laplanète.

Un débat est de savoir si le CO2 réchauffe ou s’il est la conséquence du réchauffement. Là, on va seulement aborder quelques cas de conflits d’intérêts flagrants, à commencer par celui d’Al Gore, probablement le premier à avoir senti le filon.

Créer des grands marchés de la pollution

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En 2007, il a reçu, en même temps que le GIEC (groupement intergouvernemental de recherche surle climat), le prix Nobel de la Paix pour son film et son « action » pour le climat.
Pourtant, il n’était a priori pas enclin à l’écologie : sa famille possède les plus grosses mines de zinc du Tennessee, « l’un des sites les plus polluants des Etats-Unis » qui émet plein de saletés dans les rivières. Mais, bref.
Al Gore est surtout à la tête ou dans le staff de très nombreuses boîtes qui fontde l’argent sur le créneau des droits d’émission de CO2, ou bien de conseil en économie de CO2 etc. Et en tous les cas, ça lui rapporte de l’argent. Son fonds de commerce, c’est le réchauffement et le CO2.

On se rappelle que le film qu’il a défendu tambour battant dans le monde entier a déclenché une vague de paranoïa totale concernant le climat, alors que les méthodes scientifiques restentaléatoires et qu’il y a une importante marge d’erreur dans toutes les prévisions concernant le climat. Il a bénéficié d’une promotion et d‘une bienveillance extraordinaires, car finalement pas mal de monde avait compris qu’en surfant sur la vague, les espèces sonnantes et trébuchantes ne tarderaient pas à tomber.

Ledit film a été financé notamment par Jeffrey Skoll, l’ex patron d’EBay1], et par lefonds d’investissement londonien dirigé par Al Gore « Generation Investment Management » (GIM). Cette boîte, GIM, a été créée en 2004 par l’ex directeur de Goldman Sachs Asset Management (dédié à la spéculation), David Bloom, qui est actuellement n°2 de GIM. Mais d’autres de Goldman Sachs ont participé à sa création, comme Mark Ferguson et Peter Harris, ou encore Henri Paulson, qui futresponsable du « plan de sauvetage » de l’économie US et vient lui aussi de Goldman Sachs. Ensemble, ils ont trouvé une idée géniale : faire du fric grâce à la pollution2].

[pic]Officiellement, le rôle du GIM est d’« d’acheter des sociétés de grande qualité à un prix attrayant permettant d’obtenir un retour sur investissement à long terme supérieur à la moyenne. La recherche en durabilité menée par seséquipes joue un rôle important dans l’évaluation d’une entreprise et de son équipe dirigeante ainsi que de ses niveaux de valorisation ».
Et, depuis qu’elle s’intéressait au CO2 jusqu’à sa faillite, c’est Lehman Brothers qui était la banque de cette boîte. D’ailleurs, le consultant climat de Lehmann est James Hansen, un ancien de la NASA qui était aussi président du conseil d’administration…