Jeunesse et suicide

septembre 26, 2018 Non Par admin

PLAN:
* Introduction
I- La Conduite Suicidaire
II- Les Facteurs de risque
1) Facteurs Familiaux
2) Facteur Psychologique
3) Facteurs Comportementaux
4) Facteurs Sociaux

III- La Prise en Charge
1) L’hospitalisation
2) Le Recours au psychologue
3) L’importance de la parole
4) L’importance de la maison familiale

IV- La Démarche Préventive
1) Reconnaitre le jeunedans sa souffrance
2) Ne pas éluder les questions embarrassantes

V- Rôle des Parents
VI- Comment un jeune peut-il aider son ami?
* Conclusion

Introduction
La jeunesse, et en particulier l’adolescence, est probablement l’une des périodes de la vie les plus difficiles que ce soit pour les jeunes eux-mêmes ou pour leurs parents. L’insouciance de l’enfance n’est plus qu’un souvenir,les jeux d’enfance sont abandonnés, l’équilibre rompu, le caractère est en une instabilité remarquable. L’adolescent est toujours confronté à un mal-être fondé sur les paradoxes qui caractérisent la période qu’il est en train de vivre: l’envie de grandir, alliée à la nostalgie de l’enfance, le besoin de s’affirmer allié à la peur de la confrontation avec la société… L’ensemble de cescontradictions apparentes peut se résumer en un seul paradoxe qui contient l’essence: le désir des adolescents de recevoir des adultes la force qui leur manque opposée à leur besoin d’autonomie et à leur envie de s’affirmer. L’individu s’élance ainsi maladroitement et il est considéré comme « un jeune apprenti dans sa vie ».
La négligence de ces troubles et ces perturbations par lesquels passe un jeunepeuvent en réalité conduire à de mauvaises conduite dont l’extrême sera malheureusement le suicide.
Quels sont donc les facteurs de risque du suicide? Comment prendre en charge une conduite suicidaire, et quelles en sont les démarches de prévention? Nous tenterons dans ce qui suit de trouver des réponses à toutes ces questions qui concernent l’idée de suicide chez les jeunes.

I- La conduitesuicidaire
Peut-on considérer la conduite suicidaire d’un jeune comme une conduite pathologique ou comme une manifestation exagérée?
Pour le professeur en psychanalyse Philippe Jeammet: « Quoi qu’il en soit, ces conduites suicidaires posent un véritable problème de santé mentale du fait de leur fréquence et leur gravité. » Cela veut dire qu’il ne suffit pas de renvoyer ce problème sur la familleet la société mais cela concerne les médecins aussi.
Généralement, le jeune ne présente pas un vrai désir de mort mais plutôt une protestation contre la vie. Pour cette raison, on ne peut pas le considérer comme le signe de dépression au sens pathologique. Dans ce cas on ne prescrit pas des anti-dépresseurs qui sont consacrés pour les personnes présentant une réelle dépression, mais cela ne veutpas dire qu’il faut négliger les jeunes qui présentent des signes pré-dépressifs. En effet, la prévention est essentielle, malgré la difficulté car les jeunes ne s’expriment pas par les mots, mais par des symptômes polymorphes:
* Démotivation scolaire et toxicomanie
* Troubles alimentaires (ex: anorexie chez les filles)
* Conduites d’échec

II- Facteurs de risque
On distingueen fait quatre facteurs de risque:
1. Facteur de risque familiaux:
Ce facteur comprend les relations intra-familiales, la violence entre les parents ou entre les enfants et les parents, surtout su elle est accompagnée de violence sexuelle. En effet, la violence intra-familiale fragilise l’estime que les jeunes ont d’eux-mêmes, alors que la psychopathologie des parents diminue leur capacitéà éduquer et à établir des relations chaleureuses avec leurs enfants.
2. Facteur psychologique:
Tous les troubles psychologiques augmentent le risque de décès des jeunes par suicide, en particulier la schizophrénie. L’anorexie, les troubles d’humeur et certainement la dépression augmentent sensiblement le risque de tentative de suicide.
De plus, on retrouve souvent parmi les jeunes des…