Pouvoir
Relations de pouvoir au sein d’une organisation |[pic] | |Haut du formulaire
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|Les relations de pouvoir renvoient à un champ d’étude très vaste. Je tenterai d’exposer les principaux mécanismes régissant les |
|relations de pouvoiren me référant à la notion de légitimité en lien avec le sujet de mon mémoire qui est le suivant : « La légitimité |
|du cadre passe par un certain positionnement, une compréhension du système et sur la reconnaissance du travail au-delà des enjeux de |
|pouvoir. Elle ne peut se construire sans s’appuyer sur une dynamique d’apprentissages culturels et professionnels des équipes ». ||Il est donc intéressant de s’attacher dans un premier temps à une présentation descriptive et théorique de la relation de pouvoir dans |
|les organisations[1] et à certains mécanismes qui expliquent les relations de pouvoir.Dans |
|une seconde partie, j’évoquerai la manière d’exercer le pouvoir ou autorité qui confère une légitimité dans une organisation. |
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|Le pouvoir est défini dans le vocabulaire de psychopédagogie et de psychiatrie de l’enfant[2]|
|comme : « Une réalité, qui donne à son détenteur, parfois plus ou moins, de l’exercer : possibilité de commander et de se faire obéir de|
|ceux qui sont ainsi soumis à son pouvoir,soit encore son autorité, sa puissance ou sa souveraineté ». Pierre Clastres[3] rejoint cette définition en écrivant : « Le pouvoir s’accomplit dans une relation sociale |
|caractéristique : commandement-obéissance. D’où il résulte d’emblée que les sociétés où ne s’observe pas cette relation essentielle sont|
|des sociétés sans pouvoir… ». La définition donnée par les auteurs dudictionnaire d’action sociale[4] enrichit les deux précédentes : « Le pouvoir est à la fois le fait de disposer de moyens |
|naturels ou occasionnels qui produisent un effet sur quelqu’un ou quelque chose, et la conscience que l’on a de ce fait même ». Selon |
|les mêmes auteurs, l’autorité quant à elle renvoie à trois dimensions juridique, institutionnelle et morale : « Le terme autorité|
|désigne en effet tout à la fois, le droit de commander, c’est-à-dire le droit ou le pouvoir d’imposer l’obéissance, les organes mêmes |
|qui exercent ce pouvoir, et l’attitude ou la supériorité qui impose sans contrainte le respect et la soumission[5] ». Et elle fait référence à la loi et aux systèmes d’organisation. |
|Dans le domaine social, le pouvoirest « La probabilité qu’un acteur soit en mesure d’imposer sa volonté dans le cadre d’une relation |
|sociale, malgré les résistances éventuelles et quel que soit le fondement sur lequel repose cette éventualité[6] ». De nombreux sociologues, notamment M. Crozier et E. Friedberg[7], se sont intéressés à la notion de pouvoir au sein des organisations. Ils définissent le pouvoir |
|comme étant :Le pouvoir de A sur B correspond à la possibilité pour A d’obtenir que dans sa négociation avec B, les termes de l’échange|
|lui soient favorables. Le pouvoir est ici appréhendé par rapport à l’intérêt qu’il procure à celui qui le possède. La recherche du |
|profit s’inscrit donc pleinement dans cette définition. Le jeu de la concurrence permet aux acteurs en présence de détenir unavantage |
|par rapport à un autre acteur. Ils ont repéré quatre sources de pouvoir : le pouvoir de l’expert découlant de la maîtrise d’une |
|compétence particulière, celui du maréchal sécant qui maîtrise les relations d’une organisation avec son ou ses environnements, celui du|
|communiquant, qui produit ou maîtrise la diffusion de la communication ou de l’information ; enfin, celui du…