Systeme bancaire

septembre 21, 2018 Non Par admin

Finances et banques

Ainsi, ont été introduits dans le cadre de la loi bancaire de 1993, le désencadrement du crédit, la suppression progressive des emplois obligatoires, la libéralisation des tauxd’intérêts débiteurs, le lancement d’un marché des changes interbancaire. Cette libéralisation de l’activité bancaire s’est réalisée dans un cadre prudentiel renforcé et mis en conformité avec lesnormes internationales afin de préserver la bonne santé du secteur bancaire. Elle a également posé le principe du décloisonnement bancaire et introduit le concept de banque universelle. En vertu decette loi, les banques peuvent exercer et commercialiser l’ensemble des produits et services bancaires et met fin à la spécialisation établie entre les banques commerciales et les organismes financiersspécialisés.

Cette loi réglemente pour la première fois les sociétés de financement (sociétés de crédit à la consommation, sociétés de crédit-bail,…) en les considérant au même titre que lesbanques comme des établissements de crédit.

La nouvelle loi se caractérise par trois principales innovations :

– L’unification du cadre juridique ;
– La création de trois institutions : le ConseilNational de la Monnaie et de l’Epargne (CNME), le Comité des Etablissements de Crédit (CEC), la Commission des Etablissements de Crédit (CDEC) ;
– La protection des épargnants et des emprunteurspar un ensemble de mesures (respect des règles prudentielles, nouvelles conditions d’activité,…).

Le secteur bancaire marocain est devenu moderne et efficace. Il a connu un mouvement deconcentration significatif aujourd’hui achevé. Dix-sept banques possèdent aujourd’hui une licence d’exploitation mais sept banques contrôlent le marché. Le principal acteur est constitué par le réseau public desBanques Populaires. Viennent ensuite Attijariwafa, la BNPE et des banques contrôlées majoritairement par des actionnaires étrangers, parmi lesquelles la BMCI, filiale de BNP-Paribas, et le Crédit…