Stratégie de délocalisation
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STRATÉGIE DE DÉLOCALISATION
-> en lien avec les politiques industrielles Phénomène dif?cilement saisissable : beaucoup de dé?nitions possibles • En 1994-95, le sénateur Jean Arthuis a dé?ni les délocalisations : «consistent, pour des produits qui pourraient être fabriqués et consommés dans une même aire géographique, à séparer les lieux de production et de transformation des marchandisesdes lieux de leur consommation. Il s?agit donc pour le gestionnaire de fabriquer là où c?est le moins cher et de vendre là où il y a du pouvoir d?achat» -> dé?nition très large. • Une deuxième approche consiste à dresser une typologie des formes de délocalisation. En France, la DREE (Direction des Relations Economiques Extérieures) a constaté dans les années 90, quatre formes de délocalisation : -Les co-entreprises (Joint Ventures) sont des ?liales comme a une entreprise française et une entreprise du lieu d?implantation – Les accords de coopération qui regroupent différentes formules de coopération et de partenariat sans participation au capital – Les licences accordant un droit de fabrication et/ou de commercialisation à une ?rme étrangère en contrepartie de royalties (redevances) quiservent de tests préalables à une délocalisation effective de la production – La sous-traitance qui permet au donneur d?ordre de se dégager d?une partie de la production tout en conservant la responsabilité de la conception et de la commercialisation • Pour Jean-Louis Mucchielli, la dé?nition de Jean Arthuis est trop large et entraîne que toute importation est considérée comme une délocalisation.Il propose la dé?nition suivante : «délocaliser consiste à fermer une usine sur le territoire national pour en ouvrir une autre à l?étranger». Cette approche est aussi très restrictive (cf les usines Renault en Turquie) en anglais : délocalisation = relocation Pour un sujet «Dé?nir la stratégie de délocalisation», il faut dire que ce n?est pas facile à dé?nir ni à mesurer => on ne sait pasmesurer les délocalisations Comment les mesure-t-on ? – Par le montant des IDE (que l?on trouve dans la balance des paiements) : il y a IDE quand une entreprise française investit à l?étranger pour prendre le contrôle d?une autre entreprises. Les IDE mesurent mal les délocalisations. Depuis 20 ans, les IDE ont explosé (pour les IDE reçus, les premiers pays sont les USA et la France). – Le montant deseffectifs contrôlés à l?étranger par des ?liales françaises – encore plus approximatif, les échanges commerciaux (importations et exportations) La stratégie de relocalisation consiste dans le rapatriement dans le pays d?origine d?unité de production. Sujet : – Accroche – Dé?nition
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– Problématique : les stratégies de délocalisation confèrent à certaines entreprises des avantagesconcurrentiels indéniables mais elles entraînent aussi une réorganisation importante de la ?rme susceptible de lui causer préjudice. – Plan I. Les stratégies de délocalisation sont à la base d?avantages concurrentiels, mais sous certaines conditions… A. Les avantages concurrentiels liés à la délocalisation… • L?optimisation des coûts Il s?agit de produire là où c?est le moins cher, en particulieren terme de mains d?oeuvre sachant qu?un ouvrier indien ou chinois est payé 15 à 20 fois moins cher qu?un salarié français. ex : Pierre Lannier opte pour cette stratégie : confronté à une hausse des coûts de revient en France et une faible marge (annexe page 7) ; Royal & Sun Alliance (p 11) La délocalisation est d?abord vu comme un moyen de survie et de défense dans un environnementconcurrentiel toujours plus âpre. D?autant qu?aujourd?hui on peut produire n?importe où dans le monde. Quand dans un secteur un concurrent va délocaliser, les autres vont être obligé de suivre. Les politiques de taux de change => l?euro fort a fait beaucoup de mal à l?économie européenne. Les phénomènes de taux de change joue un rôle dans les délocalisations ex : Arc (p 9) • La conquête de nouveaux marchés…