Spectacle vivant en france
KERICHARD Maude
Licence 1 – Arts du Spectacle
Université Rennes 2
2009-2010
————————————————-
————————————————-
Qu’est ce qui caractérise
————————————————-
le spectacle vivant en France ?
————————————————————————————————–
Approche de la scène contemporaine
Introduction
Avant tout, nous allons commencer par tenter de définir ce qu’est le spectacle vivant. C’est l’art de divertir lors d’une représentation publique. En France, la loi 1999 (loi qui encadre le spectacle vivant en France) le définit comme ceci : « Le spectacle vivant est défini par la présence physique d’au moins un artiste du spectacle percevantune rémunération lors de la représentation en public d’une œuvre de l’esprit. ». Le milieu artistique en a une définition plus vague : « un temps, un lieu, une action et un public ».
La pluridisciplinarité artistique, très en vogue ces derniers temps, n’aide pas à cerner les limites du spectacle vivant. Le cirque du soleil est un très bon exemple de spectacle vivant pluridisciplinaire : cirque,arts martiaux, musique, danse, jeux de lumières, vidéos, sports artistiques (plongeon, trampoline, etc.). Ce cloisonnement est pourtant encore très présent dans la tête du spectateur qui a besoin de définir ce qu’il va voir, mais aussi dans les institutions, qui permettent à l’Etat de mieux encadrer les subventions données aux artistes.
Le spectacle vivant comporte donc beaucoup de disciplinestrès variées :
* théâtre * danse * chant * cirque * arts de la rue * chanson * clown * acrobatie * homme statue * parades et défilés | * concert * conte * mime * sketch * théâtre d’improvisation * marionnettes et théâtre d’ombre * prestidigitation * pyrotechnie * jonglerie * cabaret |
Nous étudierons d’abord le spectacle vivant comme un monde deprofessionnels, puis une deuxième organisation du spectacle vivant, celle des amateurs.
I. Le spectacle vivant : des professionnels.
A. Un service public
L’idée du service public de spectacle vivant est née après la seconde guerre mondiale avec Jeanne Laurent. Elle a lutté pour la décentralisation théâtrale sous la quatrième république (1946-1958). En 1947, Jean Vilar, fonde le festivald’Avignon, festival de théâtre décentralisé à Avignon. André Malraux au ministère de la culture va créer les maisons de la culture pour promouvoir une idéologie : l’accès à la culture au plus grand nombre.
Beaucoup de structures culturelles, telles que : 5 Théâtres Nationaux (par exemple le T.N. de Strasbourg, le T.N. de Chaillot, etc.), 19 Centres Chorégraphiques Nationaux (C.C.N. de Rennes et de Bretagne,C.C.N. de Ballet Biarritz, C.C.N. de Roubaix Nord Pas de Calais, etc.) sont subventionnées par l’Etat et les collectivités locales.
Prenons un Centre Dramatique National il est subventionné à 40% par l’Etat, 30% par les collectivités locales et seulement a 20% grâce à ses recettes propres. Il est doté de moyens personnels, matériels, lieux, etc. et a mission de création théâtrale dramatiqued’intérêt public. Il doit continuer à présenter des œuvres de haut niveau tout en essayant de toucher un plus large public, en allant à la rencontre de spectateurs nouveaux tout en faisant attention à sauvegarder les métiers du théâtre. Il a aussi un rôle éducatif et de formation : l’initiation dans les établissements scolaire et les universités présents dans leur zone d’action. Ces structuresdoivent respecter un contrat aux règles très précises et contraignantes. Sans subventions, les structures du spectacle vivant, comme par exemple le théâtre ne survivraient pas. En effet, le spectacle, celui accessible au plus grand nombre, n’est pas rentable, il ne peut pas entrer dans un système économique. Mettre en place un spectacle est très coûteux et pour le rentabiliser, il faudrait que le…