Ses annales reponses

novembre 30, 2018 Non Par admin

Progrès technique et croissance économiqueTravail préparatoireVous répondrez à chacune des questions en une dizaine de lignes maximum.
1. Illustrer par un exemple les notions d’« innovation technologique » et d’« innovation organisationnelle ». (document 1)
2. Quel effet une innovation majeure peut-elle avoir pour une entreprise sur « le choix de ses tarifs » ? (document 2)
3. Quelles sont lesconséquences d’une innovation de procédé sur l’offre de biens et services ? (document 3)
4. Quel lien peut-il y avoir entre la réalisation de gains de productivité par les entreprises et la consommation de biens et de services ? (document 3)
5. Faire une phrase avec les valeurs encadrées. (document 4)
6. Expliquer, à l’aide du document 4, l’accélération de la croissance de la productivitéconstatée aux États-Unis entre les deux périodes observées.
Question de synthèseAprès avoir présenté les différentes formes du progrès technique, vous montrerez les effets de celui-ci sur la croissance économique.
Document 1« Innover consiste à introduire une nouveauté dans un domaine particulier. Dans la sphère économique, l’innovation revêt différentes modalités dont l’économiste autrichien JosephAlois Schumpeter (1883-1950) a établi une typologie qui inspire encore largement les auteurs contemporains. Schumpeter spécifie cinq formes d’innovations […]. Sur cette base, les auteurs contemporains distinguent deux grandes catégories d’innovations. La première regroupe les innovations technologiques – il s’agit d’innovations de produit ou d’innovations de procédé […]. Les innovations deprocédé (ou de processus) correspondent aux nouvelles techniques de production ou de commercialisation. Les innovations de produit concernent les biens et des services nouveaux. Ces innovations sont radicales lorsque les produits n’ont aucun équivalent préexistant ; elles sont incrémentales lorsqu’elles se traduisent par l’amélioration significative des performances de produits existants. La secondecatégorie concerne les innovations organisationnelles qui correspondent à de nouvelles formes d’organisation des entreprises ou des marchés. »
Source :S. d’Agostino, «La dynamique de l’économie: l’innovation», Cahiers français, n° 315, juillet-août 2003

Document 2« Cependant, la distinction entre innovation de procédé et innovation de produit n’est pas toujours facile à opérer […]. Les économistesspécialistes de l’organisation industrielle s’intéressent davantage aux conséquences de l’innovation en termes de pouvoir de marché qu’à sa « nature » technologique, et opèrent la distinction (théorique) entre innovation majeure, « drastique », et innovation mineure : la première est suffisante pour permettre à l’entreprise concernée d’évincer complètement ses concurrents et de s’affranchir detoute pression concurrentielle pour le choix de ses tarifs (l’entreprise fixe alors un prix de monopole). La seconde ne lui permet pas d’y échapper entièrement, et elle doit alors vendre ses produits à un prix inférieur à celui qu’elle aurait fixé si elle avait été seule sur son marché. Enfin, d’autres analyses mettent en avant le type d’information que l
1. L’innovation qui se définit courammentcomme la mise en œuvre industrielle et commerciale d’une invention peut revêtir cinq formes si l’on se réfère à la typologie établie par Schumpeter : nouveau produit, nouveau procédé de production, nouvelle organisation de la production, nouveau marché et nouvelle source de matières premières ou d’énergie. Cette présentation peut être simplifiée en deux catégories : les innovations technologiques quipeuvent par exemple correspondre à l’arrivée sur le marché des supports numériques pour le son et l’image ou à la commercialisation de systèmes de navigation satellites dans les automobiles ; les innovations organisationnelles qui peuvent s’illustrer par la mise en place de nouvelles méthodes de production (toyotisme) ou encore à de nouvelles méthodes de vente (vente en ligne).
2. Une…