Rapport stage banque populaire

décembre 27, 2018 Non Par admin

Le développement économique et social, le progrès technique, l’évolution des échanges commerciaux nationaux et internationaux ont engendré la transformation et la multiplication des besoins de l’Etat, des établissements publics, des entreprises et des particuliers : besoins en investissement accrus, production et stockage pour une consommation future, création de nouvelles habitudes deconsommation…Ces transformations qui se font répercutées en cascade sur toutes les branches d’activité ont entraîné parallèlement la diversification des opérations bancaires et expliquent que le domaine du crédit soit aujourd’hui très vaste et même très complexe. Il est commun de dire que le métier de banquier est le métier du risque, ce qui est tout à fait exact. Le risque est une source de profits pourune banque et celle qui n’en prendrait le plus grand d’entre eux : faire faillite. Le risque n’est donc pas de prendre des risques mais d’en prendre trop ou de mal les contrôler. Ce qui provoque inévitablement des difficultés et des pertes qui affectent la rentabilité et les fonds propres. Dans le but de mieux appréhender les risques bancaires, les banques, et plus récemment les autorités en chargede la régulation bancaire internationale ont engagé un ensemble d’outils de contrôle et des mesures de prudence que l’on peut regrouper dans la division et limitation des risques, et ce dans le cadre du comité de Bâle II. L’année 2007 a marqué le tournant vers la transparence, c’était une occasion pour les autorités de contrôle et les établissements bancaires de se préparer à l’application desnouvelles normes, il conviendra de voir la gestion des risques en tant que problématique transversale. Ainsi, dans cette optique, et dans la perspective d’apprécier l’efficacité des outils d’évaluation des risques au sein de la banque populaire, notre dossier se propose de présenter d’abord un aperçu sur le système bancaire au Maroc et une présentation du Crédit Populaire du Maroc, ensuite de mettreen relief les nouvelles normes liées au risque bancaire, un cas réel qui retrace l’application des recommandations bâloises et une dernière partie s’articulera autour des critiques qui marquent l’expérience ainsi que de modestes recommandations.

Adil TINFATY Mémoire de fin d’études

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Adil TINFATY Mémoire de fin d’études

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Présentation du Secteur bancaire marocain :Le secteur bancaire joue un rôle prépondérant dans l’économie marocaine. Il a connu diverses réformes qui en font aujourd’hui un système moderne, adapté aux besoins de la société comme à ceux des entreprises. Tous les services et produits bancaire modernes sont proposés par les principales banques du pays. Jusqu’en 1943, le système bancaire n’était soumis à aucune réglementation, un arrêté aété institué au mois de Mars de la même année afin de tenter d’organiser et de contrôler l’activité bancaire qui s’appliquait à la zone sud et qui a été étendu à Tanger. Ces mesures ont provoqué, à partir de 1962, une situation d’écrémage sur les banques. Depuis 1991, un certain nombre de mesures ont été prises, il s’agit en l’occurrence de : La levée, par les autorités monétaires, de l’encadrementdu crédit (qui a été mis en place en 1974) et la libéralisation de l’ensemble des intérêts débiteurs et créditeurs (sauf pour les intérêts appliqués aux crédits à moyen terme accordé aux PME) ; La diversification des intermédiaires financiers, par la création de deux nouvelles banques, Banque Al Amal et la Banque de Développement des Collectivités Locales ; L’adoption des règles prudentiellespermettant un contrôle adéquat de l’activité bancaire ; L’adoption de normes internationales, notamment le ratio « Cook » correspondant à la couverture de l’ensemble des risques bancaires par des fonds propres.

Ces réformes ont permis au système bancaire marocain une plus large ouverture vers l’extérieur, plusieurs banques commerciales marocaines ayant ouvert des succursales à l’étranger….