Performance et culture d’entreprise
Sommaire
Introduction 2
I. Positionnement épistémologique 3
1. Définition de l’épistémologie 3
2. Les deux courants épistémologiques 3
3. Notre positionnement 4
II. Analyse stratégique 6
1. Présentation des deux enseignes 7
2. Le marché de la restauration en France en 2008 11
3. Le marché du fast-food 15
4. Positionnement de la restauration commerciale 16
5. Lasegmentation et le ciblage 17
6. Comparaison McDonald’s et Quick 22
7. Evolution du marché de la restauration rapide et les menaces 22
Conclusion 25
III. Etude théorique 26
1. Définition de la culture d’entreprise 27
2. L’émergence de la culture d’entreprise. 27
3. Les composantes de la culture d’entreprise 30
a. L’infra culture 31
b. Le mode opératoire culturel 33
4. Laculture d’entreprise, facteur de la performance ? 34
IV. Méthodologie 37
IV. Analyse 42
Conclusion 47
Introduction
Pour diriger une entreprise les dirigeants doivent résoudre des problèmes à la fois interne et externe (Thévenet, 1993).
En effet, « l’entreprise est une unité économique, juridiquement autonome, organisée pour produire des biens ou des services pour le marché »(Définition : INSEE). Elle est donc soumise à diverses influences extérieur dut à un environnement externe complexe et turbulent.
Les sources de contraintes viennent aussi de l’intérieur, en effet il existe des tensions aux seins même des organisations. Ces problèmes ayant pour origines les différences culturelles (région, nationalité, service …) existant entre les collaborateurs.
Pour faireface à ces contraintes, les dirigeants ont cherché à construire des repères et des valeurs communes à tous les salariés de l’entreprise, ainsi est née la culture d’entreprise.
Notre rapport s’articule autour de quatre parties, tout d’abord nous réaliserons une étude stratégique de la restauration rapide en France puis nous aborderons de façon théorique, la culture d’entreprise puis dans unsecond temps nous présenterons la méthodologie utilisée pour répondre à notre problématique: quel est l’influence de la culture d’entreprise sur la performance dans le domaine de la restauration rapide.
Et enfin, en dernière partie nous présenterons nos résultats et les limites de notre étude.
Positionnement épistémologique
Définition de l’épistémologie
L’épistémologie vient dugrec «épistémê » (connaissance, science) et « logos » (discours), ce qui signifie par traduction « philosophie des sciences ». Il existe deux courant épistémologique : le positivisme et le constructivisme. Pour notre objet d’étude nous allons surtout nous intéresser au constructivisme et voir ce que ce courant peut nous apporter.
Les deux courants épistémologiques
Parmi ces deux courants,on distingue le positivisme et le constructivisme.
Les principes du courant positiviste :
• L’objectif d’expliquer la réalité
• Paradigme privilégié des sciences pures – paradigme dominant
• Hypothèse ontologique
• Indépendance entre le sujet et l’objet d’étude, c’est à dire connaissance objective de la réalité
• Les méthodes privilégiées sont les méthodesquantitatives
Les principes du courant constructiviste :
• L’objectif est de construire la réalité. Comprendre les multiples constructions de sens et de connaissance
• Rejet de l’hypothèse d’une réalité en soi
• La réalité n’est jamais indépendante de celui qui l’observe ou l’expérimente
• Dépendance entre objet de recherche et chercheur
• Hypothèse phénoménologique
• Lesméthodes privilégiées sont les méthodes qualitatives
Dans ce courant constructiviste, il existe trois grandes familles qui s’ignorent totalement :
• Le constructivisme mathématique (Brouwer)
• Le constructivisme philosophique (Russel, Carnap, Goodman et Quine)
• Le constructivisme sociologique (Callon et Latour)
Kant est l’un des premiers théoriciens du constructivisme, il…