Patient intubé ventilé

décembre 9, 2018 Non Par admin

LES SOINS INFIRMIERS AUX
PATIENTS INTUBES / VENTILES
? Surveillance technique du respirateur
? Surveillance clinique et biologique du patient
? Surveillance de la jonction machine / patient
? Autres éléments de surveillance (ex : les voies veineuses, la sonde
urinaire, les pansements, les drains)
I/ Rappels : le respirateur
1. Généralités
Appareil qui fabrique un mélange gazeux, à partird’air et d’oxygène, et qui
l’insuffle au patient par l’intermédiaire d’un circuit inspiratoire
Il existe différents types de respirateur
Sur le circuit inspiratoire, on retrouve toujours un humidificateur
Sur le respirateur : il y a une valve anti-retour, pour empêcher le passage
du gaz insufflé vers le circuit inspiratoire
Sur le circuit du respirateur : il y a plusieurs capteurs (dedébit, de
pression, …)
Respirateur = insuffler le mélange gazeux souhaité, sur PM, avec des
modalités programmables. Il récupère les gaz expirés pour les évacuer
dans l’air ambiant
2. Les différents paramètres
Sur un respirateur, différents paramètre sont à régler, selon la PM :
la concentration en oxygène (= FiO2)
c’est le pourcentage en oxygène de l’air insufflé ; peut-être modulé de 21 à100
% d’oxygène
le volume courant
est déterminé, au départ, de façon arbitraire, sur une base de 10 à 15 ml / kg ;
c’est le volume nécessaire à chaque insufflation
la fréquence respiratoire
c’est la fréquence du cycle respiratoire : +/- 12 à 15 / mn chez l’adulte
le rapport I/E : Inspiration / Expiration
rapport entre le temps inspiratoire et le temps expiratoire
la Pression ExpiratoirePositive (PEP)
permet de maintenir une pression positive durant toute la phase expiratoire ; but
= ouvrir les territoires alvéolaires perfusés mais non ou mal ventilés
la PaO2
on peut augmenter la PaO2, ce qui permet un bon transport de l’oxygène
04/03/07 1/6 Virginie, ESI 3A
l’aide inspiratoire
le patient déclenche l’inspiration et c’est la machine qui se charge du travail
inspiratoire
3.Principe
Le respirateur insuffle de l’air dans les poumons du patient, avec une pression
supérieure à la pression atmosphérique : c’est la phase inspiratoire, et la cage
thoracique augmente de volume.
Lorsque l’insufflation s’arrête, l’air est expiré : c’est l’expiration.
4. Effets secondaires de la ventilation mécanique
barotraumatisme (ex : pneumothorax)
une diminution du débit cardiaquepneumopathie
sinusite
effets liés à la toxicité de l’oxygène : sécheresse
II/ Surveillance technique du respirateur
? vérifier les différents modes de ventilation
? vérifier le bon fonctionnement de l’appareil (ex : alarmes, bon
positionnement de la sonde d’intubation, auscultation pulmonaire pour
s’assurer d’une bonne ventilation)
? vérifier l’étanchéité du circuit du respirateur
?surveiller l’humidificateur chauffant
III/ Soins infirmiers pendant une intubation
= acte médical (qui peut aussi être réalisé par une IADE), consistant à
introduire une sonde dans la trachée.
L’extrémité distale de la sonde se trouve dans la trachée, alors que l’extrémité
proximale reste à l’extérieur et est relié à un respirateur.
Le but étant d’obtenir une hématose aussi parfaite que possible.Indications : coma ou sédation majeure, délabrements maxillo-faciaux, détresse
respiratoire aiguë majeure de cause médicale (OAP, asthme) ne cédant pas au
ttt habituel, …
a) Matériel
? pince de Magill
? sondes d’intubation de différents diamètre (sondes stériles)
? laryngoscope et une lame (parfois à UU) ; lumière vérifiée
? mandrin (permet de bien positionner la sonde si intubationdifficile)
? seringue (pour gonfler le ballonnet de la sonde d’intubation)
? gel de Xylocaïne : l’intubation orotrachéale est pratiquée sous anesthésie
locale afin d’éviter un spasme de la glotte et des arythmies
? matériel pour fixer la sonde
? sparadrap
? canule de Guédel
04/03/07 2/6 Virginie, ESI 3A
? système d’aspiration mural branché
? respirateur fonctionnel (monté, testé)
?…