Mémoire de fin d’étude l’investissement au senegal

décembre 15, 2018 Non Par admin

INTRODUCTION
PLAN
CHAPITRE 1: Les principaux secteurs de l’économie
I Le secteur primaire :
1-1-Agriculture :
1-2-Elevage :
1-3-Pêche :
II-Le secteur secondaire :
2-1-L’industrie :
III-Le secteur tertiaire :
3-1-Les transports :
3-1-a-transport terrestre
3-1-b-transport maritime
3-1-c-transport aérien
IV-Le secteurinformel :
CHAPITRE 2 : Les politiques d’ incitation à l’investissement et les facteurs défavorables
I-Les politiques d’incitation à l’investissement :
1-1-La création de l’Apix
1-2-Le conseil présidentiel de l’investissement :CPI
1-3-Agence de développement et d’encadrement des PME : ADEPME1-4-Agence sénégalaise de promotion des exportations : ASEPEX
1-5-Code des investissements : CI
1-6-Les entreprises franches d’exportation : EFE
II-Les facteurs défavorables
2-1-La corruption
2-2-La pollution

CHAPITRE 3 :L’investissement au Sénégal
I-La définition de l’investissement

1-1-La formationbrute du capital fixe: FBCF

1-2-Les variations de stocks

1-3-Le taux d’investissement
II-Les différents types d’investissement :
1-L’investissement public
2-L’investissement privé
3-L’investissement direct étranger
III-Recommandation pour accroitre l’investissementau Sénégal :

INTRODUCTION

En matière économique, l’investissement est la condition de tous progrès. Cette notion, très vaste peut avoir 4 sens selon le lexique économique :
-Dans un sens étroit, l’investissement est synonyme d’acquisition de biens de productions en vue de l’exploitation d’une entreprise pour accroitre sa production.
-Dans unsens large, l’investissement est l’acquisition d’un capital en vue de percevoir des revenus.
-Dans le sens familier et particulier, l’investissement signifie un placement d’un bien de consommation durable pour sa revente ultérieure
-Enfin sur le plan national, l’investissement constitue un renouvellement des équipements et l’augmentation apportée au cours d’une période du patrimoine d’un agent.Toutes ces définitions conduisent à la productivité et au changement. Raison pour laquelle l’émergence ou le développement d’un pays ne peut ignorer le rôle et la place de l’investissement. Etant conscient de cela, l’Etat du Sénégal a décidé de créer en juillet 2000 :l’Apix et d’autres organismes pour assurer son émergence. Mais, selon le rapport du Bureau Régional du PNUD rendu le 5 octobredernier, le Sénégal occupe la 166è place sur 182 pays, classement fondé sur l’IDH qui prend en compte des critères très liés à l’environnement économique. En effet, l’IDH est un indicateur de développement humain utilisant trois niveaux que sont : l’espérance de vie à la naissance, le niveau d’instruction et le PIB. Le rang qu’occupe le Sénégal montre que ce pays est en retard en matière de croissancepuisque cette dernière est mesurée quantitativement par l’augmentation du PIB. Le taux de croissance en 2008 était estimé à 2,5%, en 2009 1,2% et les projections en l’année suivante la porte à 3,7%.Ce taux de croissance est loin d’assurer la réduction de la pauvreté. C’est dans ce contexte que la cellule de suivi du programme de lutte contre la pauvreté a publié son rapport de suivi de situationdes Omd en 2008 constatant que le Sénégal peut espérer atteindre les Omd d’ici 2015.Si le pays pourrait atteindre une croissance du PIB stable et continu de 7% ou 8% en moyenne ce qui pourrait lui permettre de réaliser d’autres progrès assurant son développement. Sur ce, certains économistes pensent que l’investissement est le meilleur moyen pour permettre au PVD comme le Sénégal de sortir de…