L’heure de la prospérité à sonner!

EN AVANT POUR LE 2ème MIRACLE IVOIRIEN

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Dès son indépendance en 1960, la Côte d’Ivoire s’est engagée dans la voie de son développement. Alors qu’elle n’occupait que le 3ème rang mondial dans la production de cacao, Houphouët Boigny, le fondateur de la Côte d’ivoire moderne, va la porter au 1er rang mondial en l’espace de 5ans. Mieux, le premier président de la Côte d’ivoire a même réussi àcréer un boom économique qu’on a dénommé le « Miracle ivoirien ». Mais ce miracle ivoirien qui était porté par l’exportation des matières premières (café et cacao essentiellement) deviendra très vite un mirage à l’approche des années 80. L’illusion de ce miracle évanouissant poussera nos autorités à s’endetter au point où dès les années 90, la Côte d’ivoire sera insolvable et mise sous Programmed’Ajustement Structurel (PAS) du FMI. Cinquante ans après notre indépendance (1960-2010) ; et avec l’arrivée d’un libéral (comme Houphouët), Alassane Dramane Ouattara, à la tête du pays, il est plus que temps d’amorcer notre développement durable et offrir un deuxième miracle à la Côte d’ivoire. Pour ce faire, les erreurs d’hier doivent nous servir de leçon et l’évolution actuelle de notre monded’opportunité. Enfin nous pensons que pour un deuxième miracle durable, il convient d’adopter la Nouvelle Vision de Thierry Tan aux fins de répondre présent au rendez-vous des objectifs du millénaire 2015, soit dans 3 ans !

I/ LES LIMITES DU PREMIER MIRACLE IVOIRIEN
Essentiellement basé sur l’exportation de ses matières premières (café et cacao), le premier miracle ivoirien n’a pas vraiment été àla hauteur de nos espérances. Il s’est vite transformé en mirage. Quelles sont les raisons de ce revirement tragique et brutal de situation.

A- LA FRAGILITE DES DEUX « MAMELLES DE L’ECONOMIE »
Le premier miracle ivoirien était nourri au ‘’lait’’ du café et du cacao. Ce choix était judicieux ; d’autant plus que ces deux produits agricoles étaient beaucoup demandés. En plus, notre pays occupaitle rôle de leader dans l’approvisionnement du monde en ces produits. En effet la Côte d’ivoire a occupé très vite la place de 1er producteur et de 1er exportateur de cacao au monde et celle de 3ème pour le café. La manne financière récoltée ne pouvait que soutenir le ‘’miracle ivoirien’’ dont la concrétisation matérielle était les réalisations d’infrastructures tous azimuts. Cette

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marchevers le développement sera freinée par les crises pétrolières des années 70 qui vont influencer négativement les cours de nos produits ; elle sera influencée également par la démographie galopante et notre faiblesse face aux spéculations. 1- Les crises pétrolières Les deux crises pétrolières de 1973 et de 1979 auront pour conséquence d’influencer négativement les cours de nos produitsd’exportation (café et cacao). Cette chute brutale de la valeur de nos matières premières va casser l’élan de notre développement et provoquer la crise du ‘’miracle économique’’. Cette dernière crise sera exacerbée par la forte démographie. 2- L’influence de la démographie

Avec le ‘’miracle économique’’ les conditions de vie des populations se sont nettement améliorées et tous les habitants (urbains commevillageois) ont accès de plus en plus aux infrastructures de base (hôpitaux, eau, électricité et autres). Cela va provoquer un boom démographique qui ne va pas sans conséquence sur notre ‘’miracle’’. En effet, durement éprouvé par les crises pétrolières, cette autre crise(démographique) va ébranler le ‘’miracle ivoirien’’ ; d’autant plus que la fixation des prix de nos matières premières ne dépendpas de nous, mais des agents de l’extérieur.

3- La non maîtrise des spéculations

Les prix de nos matières premières d’exportation sont fixés non pas par nous mais par les acheteurs depuis Londres. On parle dans ce milieu de « Loi du marché ». Cette loi implacable a fini de détruire tous les fondements du premier miracle ivoirien.

B- LE MAUVAIS CHOIX DE LA DIVERSIFICATION HORIZONTALE…