Les contes oraux intergénérationnels
Les contes oraux intergénérationnels
Titre : ’’ Les contes oraux intergénérationnels, facteurs de pérennité de la culture des peuples : le cas descoutumes ancestrales transmises de génération en génération par les conteurs dans les places publiquesau Maroc ‘’
Auteur : Abdelkader BEN EL MAATI, Doctorant ED 139,
Université Paris Ouest Nanterre la Défense
Résumé : Lepatrimoine est constitué de tous les éléments matériels et immatériels qui fondent l’identité d’un groupe humain . De ce fait, les arts oraux (contes et chants) ainsi que les conteurs, font partie intégrante de la culture populaire . Laquelle culture, transmise de bouche en bouche et , d’une de génération en génération n’ a pu acquérir sa pérennité que grâce, d’une part à la richesse et à la variétédes contes merveilleux (les mille et une nuits’, les contes des frères Grimm, Le Compagnon… ) qui la composent et d’autre part aux conteurs qui exercent leur art , acquis sur le tas, pour divertir, amuser et surtout retenir l’attention de leur auditoire. La presse écrite, la radio, la télévision et, plus récemment Internet, malgré la sophistication de leurs supports, n’atteignent pasl’esprit et le cœur des gens avec le même degré que les contes oraux et le folklore populaire. Et Conscients des rôles culturel et touristique que joue le patrimoine immatériel d’une part, et soucieux de le faire connaître à un plus large public national et international d’autre part, l’UNESCO, en partenariat avec les ONG et les autorités locales organisent périodiquement des manifestations, deportée internationale. et ce, en vue de redécouvrir la valeur des contes et leur redonner la place qu’ils méritent dans le paysage culturel. Cependant, cette littérature orale est vue par les ‘’sans goût’’ comme une ‘’chose’’ simple et banale, alors que les historiens, les ethnologues, les psychologues se rejoignent pour affirmer qu’elle correspond à des besoin naturels de l’homme.Au Maroc, le patrimoine immatériel est considéré comme un moyen pédagogique pour la vulgarisation de la culture populaire (spectacles gratuits et tenus dans des places publiques dont la plus célèbre est la place Jamaa Lafna, à Marrakech), un objet d’animation des fêtes (les troupes folkloriques) et un produit touristique par excellence (les moussems et lesfestivals). Cette tradition orale se caractérise par sa diversité linguistique : six langues dont cinq dialectes, par la valeur éducative des thèmes des contes (religion, morale, civisme, solidarité) par le ‘’savoir dire’’ des conteurs (Abderrahman al Majdoub, Ahmed TaibLaalej, Hamed, Saidati Souilemle, Halima Hamdane,…) par la couleur et l’attractivité des folklores. (Ahouach, Hidouss, Abidat Rma, Regada, etc… ) Pour conserver ce patrimoine, le promouvoir et le valoriser, les autorités, les associations(OCAD et Cont’Act), les chercheurs et les universitaires mènent des actionsparallèles très encourageantes.
Mots clés : patrimoine immatériel, culture populaire, oralité, tradition orale, conte, conteur, folklore , Maroc
Corps de la communication
Pour introduire mon exposé, je dirais qui d’entre nous, étant bébé n’a pas été endormi dans les bras de sa mère par l’éternelle chanson ‘’ frère Jacques, dormez vous…) Et étant enfant on a pris l’habitude de s’endormir par unconte des fées habilement raconté par nos grand-mères. Et étant grands nous avons tous été émerveillés et captivés par l’histoire d’un conte ancien racontée merveilleusement par un conteur attrayant dans une place publique ou au théâtre.
Les contes, ces histoires familières que nous racontons à nos enfants et qui nous ont été transmises bien souvent par nos aïeuls, sont nés en tous lieux…