L’ennemi

septembre 16, 2018 Non Par admin

L’ennmi
Davide Cali

Davide Cali, auteur Italien, et Serge Bloch, dessinateur, publient le 24 Janvier 2007 L’ennemi, dans les éditions Sarbacane. C’est un album de 60 pages destiné à tout public àpartir de 10ans, classé dans la rubrique jeunesse, qui décrit la guerre de 1914 à 1918 et ses critiques puisque cet ouvrage est associé à l’Amnesty International (Organisation qui défend les droitsde l’homme dans le monde notamment sur la non-violence).

J’ai choisi 5 mots clés définissants l’œuvre : théâtre, tragédie, peur, désespoir, réflexion.

Sur la couverture, il y a un soldat couvertde médailles de l’armée, au garde à vous et les mains remplies de sang, comme si l’on voulait nous dire qu’un grand soldat est un grand meurtrier, quelqu’un qui a vu couler le sang sur ses mains,presque un monstre, fier de l’être puisque qu’il porte des lunettes de soleil et sourit. Quand on ouvre le livre, on voit des rangées de soldats, comme un mille pâtes, prêts au combat avec un fusil surl’épaule, prêts à tuer l’ennemi. Ensuite, il y a un texte d’annonce « C’est la guerre. » puis un génrique comme au cinéma et un rideau rouge comme au théâtre avec un soldat dedans, le narrateur. C’estalors une tragédie classique qui s’enchaine avec une unité de temps, de lieu et d’action. Il y a deux trous, un soldat dans chaque trou représentant les tranchées. Les soldats sont ennemis et pensentchacun l’un de l’autre qu’il est un monstre évident et je cite « L’ennemi n’est pas un être humain ». Mais au fil du temps, chaque soldat veut que la guerre, qui leur semble interminable, cesse. C’estpourquoi, il y a toujours des interrogations sur l’ennemi (« Quelle espèce de monstre est-il donc ? ») puis vient la réflexion. Chaque soldat se rend compte qu’il a été manipulé avec leur manuel deguerre, celui-ci désignant l’ennemi à abattre comme une bête sauvage et sans cœur. En regardant le ciel, le soldat peut se reporter à la Déclaration des droits de l’homme mais aussi l’égalité entre…