« Le progrès dans l’histoire est-il un mythe ? »
Dans le dernier roman de Dan Brown, Le Symbole Perdu, le thème principal de l’œuvre est la Franc-Maçonnerie. Selon l’auteur, qui affirme que même si l’histoire est une fiction, tout ce qu’il dit concernant les Francs-Maçons est vrai, ceux-ci auraient pour but de protéger le savoir de l’Homme. En effet, la création de cette société secrète n’aurait eu pour seul dessein que de mettre en sécuritétoute la connaissance acquise par l’Homme jusqu’à l’époque des templiers. Dan Brown affirme de plus que selon les Francs-Maçons, tout le savoir que l’on découvre en ce moment aurait déjà été connu, et que tout ce que l’on fait aujourd’hui est de la re-découverte. Afin de justifier sa parole, il explique que nous sommes aujourd’hui incapables de bâtir des édifices comme les pyramides de Khéops,Khephren, et Mykérinos, bien que celles-ci furent élevées vers -2600 avant J.C. Celles-ci sont un mystère pour nos scientifiques et architectes, pourtant portés très haut dans la connaissance. Ce qui vient donc à nous interroger sur le progrès dans l’histoire. Est-il réel ? Existe-t-il ? Peut-on parler d’un progrès dans l’histoire ? Ou bien est-il seulement un mythe ? Nous verrons tout d’abord que l’onpeut observer une certaine progression dans l’histoire, afin de nous tourner vers l’idée que le progrès dans l’histoire n’existe pas, qu’il n’est qu’un mythe destiné à rassurer les Hommes.
Lorsque l’on observe l’homme à l’époque Neandertal, et l’homme d’aujourd’hui, de très grandes différences se font sentir. L’homme des cavernes n’était conscient que par son besoin de manger, boire, chasser,protéger sa tribu, dormir, etc. Aujourd’hui, l’homme garde ces préoccupations et ces besoins dits primaires, mais a aujourd’hui d’autres besoins secondaires comme d’être heureux, d’avoir un travail, d’avoir une famille, de disposer d’un pouvoir d’achat, de voyager, de découvrir, de lire… Cette évolution sans conteste dans la conscience de l’homme semble nous prouver que celui-ci a forcémentévolué, vers quelque chose de plus précis, qui lui permet de disposer de ses qualités au maximum, et de s’éloigner de plus en plus de son caractère charnel et animal. En plus de cela, l’on peut aussi observer un progrès dans la société, notamment dans la condition des femmes par exemple. Dans l’Antiquité Grecque, les femmes n’étaient pas considérées comme citoyens, du Moyen Age au temps des Lumièresleur seul devoir était de procréer, faire un fils à leur mari, etc. Ce n’est qu’au début du XVIème siècle qu’elles commencèrent à exister en tant qu’elles avec les femmes savantes (dont Molière parle dans sa pièce du même nom), c’est à dire les femmes qui avaient la connaissance, qui savaient lire et écrire le français et le latin. La condition des femmes continua à s’améliorer au fur et à mesurede l’histoire, et en avril 1944 celles-ci obtinrent le droit de vote, c’est à dire l’égalité officielle des droits légaux entre hommes et femmes. Ce progrès de la condition des femmes est donc incontestable, et prouve de plus le progrès dans la morale des hommes. Nous savons de plus que les hommes évoluent physiquement, comme par exemple le fait qu’aujourd’hui, la taille moyenne est de dixcentimètres au dessus de celle d’il y a cinquante ans, donc pourquoi l’homme n’évoluerait il que physiquement ? Les hommes préhistoriques ont évolué dans leur corps et dans leur conscience, et nous pouvons donc penser que les hommes d’aujourd’hui font de même, avec des idées et une conscience qui progressent, qui avancent vers quelque chose, une certaine perfection humaine où les capacités physiques etintellectuelles seraient utilisées au maximum de leurs possibilités.
Selon les théories matérialistes, ce n’est pas les idées des hommes et leur conscience qui fait évoluer l’histoire, mais plutôt ce qu’ils en font. Selon Marx, c’est l’économie et le progrès technique qui font avancer l’histoire. En effet, ceux-ci, qui sont bel et bien réels, comme par exemple la différence entre un ancien…