Le marche des cosmetiques
comme ils l’on souvent fait en période de ralentissement. Les prix ont en
outre déjà progressé de près de 2,5% dans les parfumeries en 2008.
En un mot, defortes tensions sur les marges sont à prévoir pour 2009.
Des choix de consommation favorables au bien?être
Même si 2009 n’est pas un bon millésime, un rebond dela
consommation au second semestre est envisageable, mais il faudra
patienter jusqu’en 2010 pour que la consommation se redresse
véritablement (+1,8% enmoyenne annuelle).
En attendant, des choix s’imposent aux consommateurs. Les restrictions
budgétaires opérées sur certains gros postes de consommation vontlibérer du pouvoir d’achat. Des transferts vont ainsi se produire vers
d’autres types d’achats, parmi lesquels les parfums et cosmétiques.
D’autant que cesproduits disposent d’atouts maîtres dans leur jeu :
• Ils sont moins exposés – comparativement à de nombreux postes de
consommation non contraints – au divers typesd’arbitrage
« rationnels » réalisés par les ménages ;
• Ils représentent un budget annuel relativement faible : environ 200
euros par an et par personne,contre près de 600 pour les
vêtements par exemple ;
• Ils répondent parfaitement aux attentes de bien?être et de confort
des individus qui vont de pair avec lerepli sur soi, le cocooning,
tendances naturelles en période de crise ;
• Ils correspondent à un luxe accessible auquel la consommatrice est
difficilementprête à renoncer ;
• Enfin, il fait référence à une industrie porte?étendard mondial du
luxe français qui bénéficie du retour vers le patriotisme économique