Le bonheur dans le nomadisme dans le survenant
Question : Est-il vrai d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme?
Point de vue : Oui, le bonheur réside dans le nomadisme.
Étape 1 : Plan
Argument 1 : Le bonheurdu Survenant réside dans le nomadisme.
Sous-argument 1 : Le bonheur du Survenant réside dans l’absence d’une résidence fixe.
Sous-argument 2 : Le bonheur du Survenant réside dans la quête dunouveau.
Sous-argument 3 : Le bonheur du Survenant réside dans le rejet de tout lien d’attachement.
Argument 2 : Le bonheur des habitants du Chenal du Moine réside dans le nomadisme.Sous-argument 1 : Le père Didace remarie l’Acayenne.
Sous-argument 2 : Angélina tombe follement amoureuse d’un passant.
Sous-argument 3 : Les invités des Beauchemin sont subjugués par les histoires d’unétranger.
Étape 2 : Rédaction
Le bonheur du Survenant réside bel et bien dans le nomadisme, un mode de vie basé sur trois caractéristiques fondamentales : l’absence d’une résidence fixe, la quêtedu nouveau et le rejet des liens d’attachement.
Le Grand-dieu-des-routes cherche son bonheur d’abord et avant tout dans le voyage et le mouvement, lui qui est devenu quasiment un voyageur deprofession. Il change plus souvent d’adresse que de vêtements, et affirme lui-même que « quand [il avait] demeuré un mois à un endroit, c’était en masse. » (p. 168). C’est grâce à ces déménagements infinisqu’il acquiert un si grand bagage d’expériences et de connaissances diverses. Toutes ses histoires, ses chansons, sa connaissance des métiers ainsi que ses techniques de culture et de chasse, il lesa apprises sur la route. Ce mouvement incessant crée chez le Survenant un besoin, voire une dépendance, de voyager, et devient le sine qua non de la quête du bonheur du protagoniste.
Le bonheur duSurvenant est profondément ancré dans la quête du nouveau, que ce soit de nouveaux gens, de nouveaux pays ou de nouvelles expériences de vie. Cela dit, le Survenant s’ennuie très rapidement d’une…