La cosmetique au japon

septembre 20, 2018 Non Par admin

Le japon

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ClickJapan vous présente ici un petit aperçu de l’artde se farder et de se parer au Japon.

– Les accessoires – Le maquillage –

Les accessoires.

Une caractéristique notable de la civilisation japonaise c’est que l’art de se parer (collier, boucles d’oreilles, bracelet…) est apparu que tardivement. En effet ce n’est que sous l’influence de l’occident à la fin du XIXe début du XXe siècle que ce type d’habitude vestimentaire est venu envahirl’archipel. Le premier accessoire importé de l’occident fut la montre à gousset sous l’ère Meiji.

– Avant l’ère Meiji.
Japon_kanzashi_épingle à cheveux_bijoux

Ojime

Traditionnellement les hommes portaient accroché à la ceinture un « gyokuhai ». Une sorte de chapelet de pierre ou de nacre qui n’avait d’autre fonction que l’ornementation. Il y eut aussi pendant la période Heian la mode desceinturons de cuir ornés de pierre précieuse. Jusqu’à l’ère Meiji les sabres de courte taille (Wakizashi) étaient aussi considérés comme un accessoire vestimentaire.

Les femmes connaissaient traditionnellement les peignes en écaille ou en métal précieux, les « kanzashi » (épingle à cheveux – voie photo ci-contre), les « obi » (ceinture de tissu large nouée de façon à obtenir un large nœud surl’arrière du kimono).

Il existait aussi un certain nombre d’objet qui pouvait être indifféremment arboré par les hommes et les femmes c’est le cas notamment de l’inro (apparu vers le XVIIéme siècle, petite boîte souvent laquée, compartimentée, liée à la ceinture et destinée à contenir des médicaments ou le sceau du propriétaire), de l' »ojime » (apparu vers le XVIe siècle, sorte de bouton de formeovoïde percé par les cordons liant l’inro ou un autre objet à la ceinture destiné à assuré sa fermeture), des « netsuké » (objet destiné à fixer le cordon de l’inro dans la ceinture), de l’éventail, de petit sac en tissu nommé « fukuromono ».japon_bijoux_perle_mikimoto_magasin

– De nos jours.

Les colliers, montres et bracelets ont largement fait leur apparition, il faut néanmoins constater que celareste beaucoup plus discret qu’en occident. L’exposition ostensible de richesses et de bijoux n’ont jamais été du goût des japonais. Le piercing est plutôt rare est mal perçu. La montre reste de loin pour les hommes comme pour les femmes l’accessoire le plus usité. A noter pour les hommes adultes et professionnels que la broche de cravate semble être légèrement plus populaire qu’en occident.Ci-contre la devanture du célèbre joaillier et inventeur de la perle d’élevage : Mikimoto.

Le téléphone portable est devenu un objet social à part entière. Il s’affiche, se décor et fait parti de la tenue du parfait « Tokyoïte ». Il permet d’échanger des fichiers musicaux ou vidéo, intègre un appareil photo, des jeux vidéo, Internet, une caméra, un système de paiement à distance et l’équivalent d’un »GPS ». Nota : il fait aussi téléphone ;-).

Les gadgets: Se phénomène frappe toute les générations bien que la population jeune soit la plus exposée. Vous ne verrez pas un téléphone portable ou un sac (sac de cour, ou sac à main) qui ne soit pas décoré d’une petite peluche ou d’un petit porte clef ou autre pendentif.

L’éventail, est aujourd’hui encore très répandu et est utilisé aussi bien parles hommes que par les femmes. La taille et les motifs varient cependant selon l’occasion, les vêtements et le sexe du propriétaire.

Le maquillage.

Japon_maquillage_produits de beauté_Contrairement aux bijoux et autres accessoires vestimentaires, le Japon connu très tôt l’art de se farder. Dés le IXéme siècle était utilisé une plante nommée « beni-bana » pour l’élaboration de rouge à lèvre…