J.j.rousseau: que faut-il donc penser de cette éducation barbare?
J.J.Rousseau: Que faut-il donc penser de cette éducation barbare?
Voici le texte intitulé « Que faut-il donc penser de cette éducation barbare? » tiré de l’oeuvre Émile ou de l’éducation, écrit par Jean Jacques Rousseau. Rousseau est un écrivain francais de 18e siècle. Il est d’origine suisse, il est un philosophe, un moraliste de l’époque des Lumières. Il est en plus le procurseur de laRévolution francaise. Notre texte fait partie du deuxième livre d‘ Émile ou de l’éducation, un ouvrage patagé en 5 livres. On étudiera ce texte en 3 parties: d’abord on analysera une enfance malheureuse, puis on s’intéressera à une vision de l’enfant heureux et enfin on appelera aux maîtres et aux parents. Maintenant, je passe à la lecture…
I) Une enfance malheureuse
-notre texte parle des enfantsde l’âge de 2 à 7 ans
-le texte nous présente une image de l’enfance de l’époque de l’auteur
-Dans ce temps-là, l’enfant est considéré comme un petit adulte, de ce fait les enfants sont malheureux (l.12 „toujours contrariés, enchaînés, tristes“, „L’âge de la gaieté se passe au milieu des pleurs, des châtiments, des menaces, de l’esclavage“, l.29-30 „pauvres infortunés“)
-il est vrai qu’il fautéduquer les enfants, il faut les préparer pour l’avenir
-mais selon Rousseau ce qu’on devrait les apprendre, on ne les apprend pas (l.1-2 „Notre manie enseignante et pédantesque est toujours d’apprendre aux enfants ce qu’ils apprendraient beaucoup mieux d’eux-mêmes, et d’oublier ce que nous aurions pu seuls leur enseigner“)
-l’auteur critique les méthode d’apprentissage inutile – on apprend lesenfants à marcher même si sans nous, les enfants vont l’apprendre beaucoup mieux
-les parents ne respectent pas le naturel des enfants, Rousseau préfère laisser la liberté à la nature plutôt que élever les enfants par des objets artificiels (l.7-8 „on ne le soutiendra que sur les lieux pavés“, „au lieu de le laisser croupir dans l’air usé d’une chambre, qu’on le mène journellement au milieu d’unpré.“)
-pour mieux exprimer sa critique, l’auteur utilise des thermes péjoratifs (l.1 „pédantesque“, l.3 „plus sot“, l.26 „éducation barbare“)
-Rousseau constate la faible espérance de la vie, dans cette époque-là, au 18e siècle, la mortalité infantine est assez élevés, l’avenir de chaque enfant est incertain (l.21 „Les probabilités qu’on a d’approcher de ce terme à chaque âge, rien n’est plusincertain que la durée de la vie de chaque homme.“, l.24 „La moitié des enfants qui naissent parvient à l’adolescence, il est probable que le vôtre n’atteindra pas l’âge d’homme“, l.26 „avenir incertain“)
-est-ce que cet exemple ne souffit pas pour laisser les enfants libres, pour qu’ils puissent être heureux, rousseau critique fortement les manières de l’éducation des adultes qui (l.28) „pour luipréparer au loin je ne sais quel prétendu bonheur dont il est ?a croire qu’il ne jouira jamais?“
-pour que l’enfant devienne autonome, il faut éviter la puissance de ses parents
II) une vision de l’enfant heureux
-Parallèlement, Rousseau nous apprend ce qui est l’enfant heureux
-L’enfance est une période spécifique dans la vie humaine
-L’enfant se comporte différement donc il a des besoinsphysiques différents de celles de l’adulte.
-L’enfant est plein d’énergie, il est hyperactif (l.9 „Il court, il s’ébatte, il tombe cent fois le jour“)
-il a un goût de vivre, il est heureux (l.10 „il sera toujours gai“,l.32 „l’âge de la gaieté“, l.40 „le rire est toujours sur le lèvres, l’âme est toujours en paix“), l’enfant est fragile, innocent, mais heureux (l.41 „ces petits innocents lajouissance d’un temps si court qui leur échappe“)
-un enfant qui est sur de lui même apprend mieux, ainsi devient autonome (l.14 „Pouvant plus par eux-mêmes, ils ont un besoin moins fréquent de recourir â autrui.“)
III) Appel aux maitres et aux parents
-Rousseau essaie de persuader ses lecteurs
– il montre l’indignation à l’aide du champ lexical de la souffrance(l.30 „un joug insupportable et…