Introduction à l’éthique contemporaine
ETHIQUE ET RESPONSABILITE
Introduction à l’éthique contemporaine : une éthique maximaliste ou une éthique minimaliste ?
Évaluation du cours : développer une argumentation pour développer unethèse.
1 – Définitions
Éthique : problèmes posés par la morale.
Éthique normative : prescriptive, elle dicte la bonne conduite.
La méta-éthique : elle est descriptive ? Ce sur quoireposent les jugements de valeurs, analyse la spécificité des jugements moraux et leurs fondements ( raisons, sentiments…)
Éthique appliquée : réflexion sur la conduite à suivre sur des questionsconcrètes. Ex: euthanasie, cannibalisme, ect.
Éthique/morale : mœurs, us et coutumes propres à chaque société.
L’éthique est une réflexion renouvelée, flexible sur les conduites adoptées.
Lamorale est l’ensemble de valeurs conformistes, des devoirs non évolutifs.
2- Éthique minimaliste et éthique maximaliste.
Différents types d’actions :
Actions qui visent à causer délibérémentdu tort à autrui : maux.
Les activités entre personnes consentantes, ex: relations, argent, euthanasie, gestation par autrui.
Actions dirigées uniquement par soi : suicide, gloutonnerie,paresse, drogue…
offenses envers les entités abstraites : Dieu, patrie, hymne…
Éthique maximaliste : condamne toutes ces actions.
Éthique maximaliste : ne condamne que les actions dirigéesenvers autrui, pas celles menées envers soi. Il y a une notion de devoir envers soi même. Pour les activités entre personnes consentantes, cette éthique considère qu’il n’y a pas de victime identifiable.Ex : l’état ne doit pas intervenir dans les jeux d’argent… c’est une philosophie des lumières et utilitariste.
3 PRINCIPES MINIMALISTES : R.Ogien
Indifférence morale du rapport a soi -mêmePrincipe d’asymétrie morale : ce que je fais subir a autrui / ce que je me fais subir : ce n’est pas le même jugement, principe de non nuisance à autrui. « ma liberté s’arrête là ou celle des…