Google electrise

Internet : un « monde virtuel » consommateur d’énergie
Si pour beaucoup Internet peut sembler n’être que virtuel, il n’en reste pas moins que le réseau nécessite des ressources matériels bel et bienphysiques. Internet est une immense interconnexion de serveurs (de « gros ordinateurs » pour simplifier) qui utilisent de l’électricité pour fonctionner, mais aussi pour se refroidir, d’autant plus queces machines sont allumées 24h / 24. C’est d’ailleurs ce constat qui a poussé le groupe Durable.com à mettre en place une plateforme de téléchargement éco-compensée.

Google : un ogre énergétique !Le célèbre moteur de recherche réalise chaque seconde une hallucinante quantité de calculs et est probablement à ce titre le plus grand utilisateur de serveurs du monde. Ces serveurs sont répartisdans 36 datacenters disséminés à travers la planète, représentant un total d’environ 200 000 serveurs et une consommation électrique colossale. Un universitaire américain, Jonathan Koomey, a estiméqu’internet contribuait à une facture énergétique de 5 milliards d’euros par an et que Google représentait à lui seul 1,2% de la consommation américaine. Ces chiffres hallucinants ont poussés Google àréduire ses émissions de carbone, et à créer en 2008 un centre de recherche et développement sur les énergies renouvelables.

Une solution innovante
Google possède une faculté rare, celle de penserautrement et d’innover en permanence. Ses ingénieurs seraient en train de plancher sur une solution pour le moins originale. Cette solution consiste à installer ces gourmands serveurs à l’intérieur denavires, à onze kilomètres des côtes ! Il serait alors possible de transformer la puissance naturelle des vagues en électricité et de profiter de la température de l’eau pour réfrigérer les machines.Grâce à cette innovation, Google pourrait gagner sur tous les tableaux : une facture électrique considérablement allégée, des taxes foncières en moins et l’image d’une société toujours plus écologique…