Euthanasie

décembre 20, 2018 Non Par admin

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1. Introduction

2. Définition

3. Formes de l’Euthanasie

4. Législation

5. Moral:raison de la pratique de l’Euthanasie

6. Arguments pour et contre l’Euthanasie

7. Euthanasie et Religion

8. Conclusion

Introduction

L’euthanasie a toujours été un sujet très discuté de par les valeurs juridiques et moralesqu’elle représente. Elle ne correspond pas aux normes de la société de nos jours. Cela explique peut être pourquoi les avis sont si partagés quant à sa légalisation. Vue par certains comme une aide et par d’autres comme un meurtre, les visions à propos de l’euthanasie divergent beaucoup.

Definition

Le mot euthanasie vient du Grec, ainsi : Eu = bon, thanatos = mort. « Bonne mort » terme qui aévolué et fait à l’heure actuelle la référence à l’acte pour mettre fin à la vie d’une autre personne, à la demande de celle-ci, en vue de diminuer sa douleur.
Pour qu’il y ait euthanasie, deux conditions doivent être néanmoins remplies : la mort doit être provoquée et le sujet euthanasique doit être une personne vivante. Il existe différentes formes d’euthanasie, mais elles ne sont pas toutesacceptées par la loi (active, passive, volontaire, involontaire ou aide au suicide).

Formes de l’euthanasie
Active : administrer volontairement des substances dans le but d’entraîner la mort soit à la demande du patient ou d’un proche soit sans l’accord du malade avec l’initiative d’un médecin.

Passive : interrompre les traitements en cours qui permettent au patient de survivre (ledébrancher).

Volontaire : acte exécuté à la demande du patient.

Involontaire : acte exécuté lorsque le patient n’a pas la capacité physique et mentale, à la demande d’un proche, d’un membre de l’équipe médicale ou à la demande anticipé du patient.

Aide au suicide : le patient accompli lui-même l’acte avec l’aide d’un tiers qui lui fournit des renseignements sur les moyens ou la mise en œuvre del’acte.

Legislation
La majorité des États ne reconnaît pas ou interdit l’euthanasie et les autres formes d’aide à la fin de vie, mais dans beaucoup d’entre eux, notamment en Europe et en Amérique du Nord, il existe une tolérance implicite ou explicite à l’encontre de ces pratiques, pour autant qu’elles se déroulent dans un cadre réglementé.
• L’euthanasie est autorisée, sous conditions, danscertains pays européens, comme la Belgique. Aux Pays-Bas, si l’euthanasie reste un crime, une loi du 1er avril 2002 dégage de toutes poursuites les médecins qui auraient (ou auront) pratiqué un suicide assisté sous des conditions extrêmement précises : le Ministère de la Santé déclare que cette pratique « autorise une personne à terminer sa vie dans la dignité après avoir reçu tous les soinspalliatifs disponibles ». Lire la discussion sur l’euthanasie (en anglais) sur le site du Ministère Néerlandais de la Santé, du Bien-Être et des Sports.
• Au Luxembourg, après une gestation sinueuse, le projet de loi sur l’euthanasie a été approuvé en voie définitive le 17 mars 2009. L’euthanasie et l’assistance au suicide sont désormais totalement légaux.
• En Suisse, si l’euthanasie resteinterdite, le suicide assisté est en revanche autorisé dans les mêmes conditions que pour les deux pays mentionnés, par le biais de l’association Exit Suisse. (Autres Associations : Exit International, Dignitas, …)
• En France, il s’agit d’un assassinat ou d’un empoisonnement prémédité punissable théoriquement de la réclusion criminelle à perpétuité[]. Si la loi réprime formellement l’euthanasieet le suicide assisté, entre 1998 et 2005 les textes règlementaires et législatifs ont cependant élargi les possibilités de cessation de l’acharnement thérapeutique et étendu les droits du malade « à une fin digne » ; et dans la pratique judiciaire, la plupart des affaires ressortissant à ces questions donnent le plus souvent lieu, depuis le début de la décennie 2000, à des non-lieux ou à…