Etude littéraire: pensée sauvage de claude lévi-strauss

décembre 19, 2018 Non Par admin

Etude littéraire:

LA PENSEE SAUVAGE
Claude Lévi-Strauss

Janvier 2006

Sommaire
Introduction…………………………………………………………………………………3
I) La taxinomie : science de la classification
A/ Les raisons d’une classification chez les « sauvages »………… ..4
B/ Les apports de cette classification aux « sauvages »………………5
C/ Quelques exemples declassification à travers le monde………….5
II) Le système de nomination ………………………………………………………8
III) Le mode de vie des « sauvages »
A/ L’organisation des tribus…………………………………………..8
B/ Les associations totémiques………………………………………..9
IV) La problématique en surface
A/ En quoi la pensée sauvage se rapproche-t-elle de la penséedite « civilisée » ?………………………………………………………………………11
B/ En quoi la pensée sauvage dépasse tout esprit contemporain ?…….12
Conclusion……………………………………………………………………………………14

Introduction

Grâce à un regard débarrassé des anciens préjugés sur les peuples dits « primitifs », Claude Lévi-Strauss dans son œuvreintitulée La Pensée Sauvage apporte un nouveau sens aux notions de race, culture et progrès. Sa vocation en tant qu’ethnologue débuta lors de sa première expédition chez les Indiens du Brésil. C’est à travers ses œuvres retraçant ses voyages chez les groupes aborigènes que l’auteur parviendra à bouleverser l’ethnologie contemporaine.

« « La pensée sauvage » et non « la pensée des sauvages » ».Il est important de bien concevoir que Lévi-Strauss parle dans ce livre de la pensée à l’état sauvage, tant qu’elle n’a pas été cultivée et domestiquée à des fins de rendement. L’auteur aborde les mythes, les rites, les croyances ainsi que l’organisation des sociétés primitives en démontrant la complexité de leur systèmes, rendant souvent les nôtres plus rudimentaires. Tout ceci est de plusillustré par de nombreux exemples extraits du mode de vie des indigènes d’Amérique Latine et d’Australie, donnant au récit une dimension réelle et concrète.

Ainsi nous avons choisi d’aborder l’œuvre sous trois aspects. Tout d’abord, nous parleront de la science de la classification appelée la taxinomie. Ensuite nous verront le système de nomination et le mode de vie des Indiens pour enfindiscuter autour de la problématique principale qui se dégage de l’œuvre : Pouvons-nous opposer la pensée sauvage à une pensée civilisée ? Serait-elle vraiment supérieure à cette première ?

I) La taxinomie : science de la classification

« Comme ils estiment toutes les choses de l’univers essentielles à leur bien être, la classification naturelle devient un problème capital desétudes religieuses, et elle demande la plus grande attention du point de vue de la taxinomie. Il nous faudrait une liste avec les termes anglais, scientifiques (latins), et navaho, de toutes les plantes, de tous les animaux (surtout les oiseaux, les rongeurs, les insectes et les vers), des minerais et des roches, des coquillages, des étoiles… » (Reichard 1, p.7)

A/ Les raisons d’uneclassification chez les « sauvages »

Les « sauvages » vivent au contact de la nature, il leur faut donc comprendre et savoir reconnaître ce qui les entoure, leur milieu de vie, ainsi qu’apprendre à vivre avec pour mieux se servir d’eux (plantes et animaux par exemple) ou se méfier d’eux.

Krause illustre ce propos en écrivant : « Parmi les plantes et les animaux, l’Indien ne nomme queles espèces utiles ou nuisibles : les autres sont classées indistinctement comme oiseau, mauvais herbe, etc… », tandis que d’autres comme Handy disent que l’indigène nomme et conçoit uniquement en fonction de ses besoins, ce qui explique probablement la facilité avec laquelle les peuples dis « civilisés » se permettent aujourd’hui de le nommer « primitifs ». Mais à ce préjugé, Handy répond …