Ethique de la sexualité (analyse de cyprien melibi melibi)

décembre 29, 2018 Non Par admin

ETHIQUE GENERALE DE LA SEXUALITE
Auteur: CARLO CAFFARRA
Analyse de Cyprien MELIBI MELIBI

Introduction
La théologie morale de nos jours est soucieuse de préserver l’unité de la personne humaine selon la conception traditionnelle et biblique synthétisé par saint Thomas. Cette conception nous dit que le corps et l’âme de la personne humaine ne sont pas deux réalités juxtaposées ; ce sontces deux éléments qui composent l’être humain. Tout être humain vivant est une personne soit du genre masculin soit du genre féminin ; dont un être sexué. La sexualité est donc une faculté liée intimement à la personne humaine. La morale chrétienne, ayant la personne humaine comme sujet et objet de son investigation est donc en droit légitime de se soucier de la faculté sexuelle chez l’être humain.Ce volet de la morale chrétienne se nomme l’éthique de la sexualité.
L’étique de la sexualité humaine a un seul objectif : connaître la vérité sur ce bien intelligible qu’est la sexualité humaine. Le problème fondamental est de découvrir le « bien » de la sexualité ; la sexualité étant comprise à la fois comme une faculté humaine et un acte humain. C’est le sujet que traite le cardinal CarloCaffarra dans son livre Ehique générale de la sexualité. Deux axes de ce sujet seront abordées dans sa réflexion : – la dimension sexuelle de la personne humaine (faculté sociale éthiquement neutre) ; – la dimension étique de l’acte sexuel humain.
Le travail qui nous a été demandé consistait à étudier ce livre et de l’analyser. Nous allons d’abord présenter une synthèse du livre puis nous ferons uneappréciation personnelle du livre. Mais avant d’y arriver, qu’il nous soit permis de présenter brièvement l’auteur du livre.
L’auteur du livre :
Carlo Caffara , né le 1er juin 1938 à Samboseto di Busseto (Italie) Il a été ordonné le 2 juillet 1961. Il se consacre à l’enseignement de la théologie morale dans les séminaires de Parme, de Fidenza, ainsi qu’à l’université de Milan. En août 1974, lepape Paul VI le nomme membre de la Commission théologique internationale. Jean-Paul II le nomme en janvier 1981 président de l’Institut Jean-Paul II pour le mariage et la famille. Il est également consulteur de 1983 à 1988 à la Congrégation pour la doctrine de la foi. Il est nommé archevêque de Ferrare le 8 septembre 1995 et il est consacré le 21 octobre. Le 16 décembre 2003, il devient archevêquede Bologne. Il a été créé cardinal par Benoît XVI le 24 mars 2006. Carlo Caffara est titulaire d’un doctorat en droit canon de l’Université pontificale grégorienne de Rome. Il possède aussi un diplôme de spécialisation en théologie morale délivré par l’Académie pontificale alphonsienne. Au sein de la curie romaine, il est membre de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, du Tribunalsuprême de la Signature apostolique, du Tribunal de la Rote romaine et de l’Académie pontificale pour la vie.?

I – Synthèse du livre

Première partie: Les présupposées d’une éthique de la sexualité

Chapitre I – L’unité de la personne humaine
Nous constatons en une même personne des sentiments et des préoccupations très variés qu’il abrite dans sa même et unique conscience.
1. Acte libre etpersonne : L’acte libre est un acte qui est guidé par la volonté ; et ce qui caractérise la volonté est qu’elle est mue par elle-même. La personne est un être qui subsiste par lui-même et caractérisée par une nature spirituelle.
2. Corps et personne : La personne humaine peut donc se comprendre comme un sujet spirituel avec un corps. Dans l’agir de la personne, l’être spirituel communique sanscesse avec le corps dont il est uni intrinsèquement et substantiellement.
3. La corporéité de la personne et la personnalité du corps : Il faut cependant éviter de confondre les deux natures en la personne : la spirituelle et la matérielle. Eviter aussi de tomber dans le matérialisme où la personne n’est que son corps et non plus croire que la personne n’est qu’esprit.
4. L’intégration de la…