En microéconomie, comment un consommateur peut-il réussir à optimiser ses choix.
Dissertation en économie
Sujet : En microéconomie, comment un consommateur peut-il réussir à optimiser ses choix.
Le résultat de l’activité de l’année 2008 a marqué l’économie américaine par une crise économique. Et vu la force de ce pays et son influence sur le monde, il a pu contagier tout les systèmes économiques des autres pays. Ce qui avait comme résultat une crise mondialequ’on vit jusqu’à nos jours. Cette crise a dégradé le niveau de vie des acteurs économiques et leurs pouvoirs d’achat à cause de la régression des revenus, ce que les obligeait d’être des consommateurs plus logiques et rationnels.
Pour qu’il le soit, le consommateur doit établir un ensemble d’études et de calcule qui s’effectuent au niveau de la microéconomie.
La microéconomie est labranche de l’économie qui analyse le comportement économique au niveau d’entité individuelle telle qu’un consommateur ou une entreprise.
Alors, en microéconomie, comment le consommateur peut-il réussir à optimiser ses choix ?
On parlera en un premier temps des approches de calcul économique du comportement de consommateur, puis de la manière avec laquelle le consommateur réalisera son équilibreet optimisera ses choix.
I. Les approches de l’analyse économique du consommateur :
En microéconomie le consommateur peut évaluer le niveau de maximisation de sa satisfaction selon deux approches une cardinale et l’autre ordinale.
1) L’approche cardinale et ses limites :
Les néoclassiques ont adopté cet optique qui permet au consommateur d’estimer l’utilité totalprocurée par un bien consommé. Cette utilité s’accroit tant qu’il n’a pas encore atteint la saturation.
Par exemple la consommation d’un verre d’eau procure à un consommateur l’utilité total de 10 alors qu’un verre de café ne procure qu’une de 4.
La consommation de chaque unité de plus va augmenter l’utilité total du consommateur jusqu’à ce qu’il atteint la saïté. L’utilité ajoutée parchaque unité supplémentaire du même bien consommée s’appelle l’utilité marginale.
Cette dernière obéit à une loi appelée « la loi de l’utilité marginale décroissante » qui était formulée par Gossen, qui veut dire que l’utilité marginale procurée par la dernière unité consommée d’un bien est inferieure à celle de l’unité précédante du même bien.
Par exemple si un consommateur a extrêmementsoif un verre d’eau sera d’une utilité très grande. Or l’utilité du 2ème verre sera inferieure à celle du premier et celle du 10ème est également inferieure au celle du 9ème jusqu’à ce que son utilité totale sera égale à 0 et là on peut dire qu’il a atteint sa saturation et dans ce cas les utilités marginale des unités qui suivent seront négatives.
Lorsqu’il s’agit de deux biens ou plusieurs dontle prix unitaire est différent, il sera difficile de mesurer l’utilité totale c’est pourquoi on se base sur l’utilité marginale pondérée pour mesurer l’utilité que procurera chaque dirham dépensé.
Or cet optique d’analyse représente plusieurs limites, à savoir le problème d’interdépendance, le calcul de l’utilité d’un bien dépond du calcul de l’utilité d’un autre bien. L’utilité estfondamentalement relative et non pas absolue. Un besoin est généralement satisfait par la combinaison de deux ou plusieurs biens, L’utilité d’un bien est influencée par les détentions ou les possibilités d’acquisition d’autres biens substituables ou complémentaires. Cela réduit la portée de l’approche cardinale de l’utilité et montre l’intérêt de l’analyse ordinale de l’utilité.
2) L’approcheordinale et ses apports :
C’est une conception qui remonte à Pareto et qui fut approfondie par Samuelson.
Pareto a proposé de remplacé l’utilité par le terme ophélimité et le terme utilité cardinale
Par celui de l’utilité ordinale.
Dans cette analyse le postulat de rationalité demande simplement au consommateur
d’être capable de classer les biens par ordre…