Economie de l’agriculture bio
SOMMAIRE
1. Présentation de l’activité…………………………………………………………………………………………..………3
1. Règlements et cahiers des charges …………………………………………….…………………..…….3
2. Les contrôles et les tables…………………………………………………………………………………..…4
2. La chaîne de valeur……………………………………………………………………………………………………………5
1. Les fournisseurs………………………………………………………………………………………………….…5
2. Les exploitationsagricoles bio…………………………………………………………………………..…..6
3. Les différents modes de distribution………………………………………………………………….…7
3. Les compétences………………………………………………………………………………………………………………8
4. Les consommateurs : qui sont-ils ?…………………………………………………………………………….9
5. La valeur ajoutée des produits bio…………………………………………………………………………………….9
6.Notion de prix et composante du coût…………………………………………………………………………….10
7. La concurrence.…………………………………………………………………………………………………………….…11
8. Les différents facteurs d’influence du marché…………………………………………………………………12
1. Facteurs de croissance / facteurs porteurs………………………………………………………..…12
2. Facteurs de contrainte…………………………………………………………………………………………13
9.Conclusion……………………………………………………………………………………………………………………….14
Annexes ………………………………………………………………………………………………………………………………..14
1. Présentation de l’activité
L’agriculture biologique est un système de production agricole basée sur le respect du vivant et des cycles naturels, qui gère de façon globale la production en favorisant l’agro-système mais aussi la biodiversité, les activités biologiques des sols et les cycles biologiques.
Les débuts de l’agriculture biologique en France sontmarqués par la fondation de l’Association Française pour l’Agriculture Biologique (AFAB) en 1962. Dans les années 1970, un mouvement sociétal de retour à la nature favorise le développement de modes de productions biologiques.
Suite au Grenelle de l’Environnement, un plan « Agriculture biologique : horizon 2012 » a été lancé avec la volonté d’atteindre 6% de la surface agricole utile (SAU) pour lasurface agricole biologique pour 2012.
Les chiffres de 2009 donnent une SAU consacrée à l’Agriculture Biologique de 2,5 %, ce qui veut dire qu’il faudrait tripler les surfaces en 3 ans !
1. Règlements et cahiers des charges
L’agriculture biologique impose le respect de règlements stricts à travers notamment des cahiers des charges qui excluent l’utilisation d’engrais chimiques ainsi quedes pesticides de synthèse, les OGM ne sont pas non plus tolérés.
Les agriculteurs en bio misent, par exemple, sur la rotation des cultures, les engrais verts, le compostage, l’utilisation de produits naturels comme le purin d’ortie, avec pour objectif de maintenir la productivité des sols et le contrôle des maladies et parasites.
Si les principes de l’agriculture biologique ont été introduits enFrance après la seconde guerre mondiale, la première officialisation ne remonte qu’à la loi d’orientation agricole (LOA) de 1980 et le terme » agriculture biologique » n’apparaît qu’en 1991 dans un règlement européen qui reconnaît officiellement ce mode de production (règlement CEE 2092/91 du 24 juin 1991).
Depuis, les règlementations européennes et nationales ont été abrogées (au 1er janvier2009) pour être remplacées par le règlement européen n° 834/2007 du Conseil du 28 juin 2007.
Ce règlement est complété par le règlement d’application relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques en ce qui concerne la production biologique, l’étiquetage et les contrôles : le règlement européen n° 889/2008 du 5 septembre 2008.
A partir de ce règlement européen n°834/2007, des modalités d’applications sont laissées à l’initiative des autorités compétentes de chaque Etat membre par le règlement (CE) n°889/2008. Par exemple, un cahier des charges français a été établi pour les modalités de production des espèces animales dont les modalités de production ne sont pas prévues par le règlement (CE)…