Cours sur le temps tl
LE TEMPS
Le pb central : contradict° entre la mesure du temps par des objets techniques (montres,…), et la conscience qu’on a du temps qui passe temps mesuré/ temps vécu, ressenti. La question est de savoir si l’on a à faire au même temps ? Le temps est-il une donnée objective ou purement subjective ?
Il y a qu’un seul temps, c’est un concept. A chaque fois que je veux définir le temps,je suis renvoyé à qqch qui n’est pas du tps mais qui peut être de l’ordre de l’espace ou de la matière (qqch d’extérieur). Lorsqu’on veut le définir, par exemple par une flèche, on le spatialise. On le renvoie à des modificat° extérieures (matière, nature,…).
Autre pb : La mesure du tps est qqch de culturelle. La mesure dur tps n’a pas tjs été la même dans tout les pays. Au Moyen-Age, c’étaitles «églises qui gardaient le tps. Dans l’Antiquité, il y avait des cultures qui représentaient le tps de façon cyclique, qui refaisaient les mêmes choses à la fin de chaque cycle.
I] Les contradictions du temps.
Texte de St Augustin. |
Il y a une difficulté à définir le tps. Les 3 modes de tps (passé, présent, futur) ne nous servent pas à dire ce qu’est le tps. Ce texte présente lesparadoxes du tps. Le tps est qqch qui nous est familier. Dès que le discours essai de se saisir de la nature du tps, il y a un échec qui nous fait demander s’il y a un être du tps. Le tps n’ai jamais le même, comment peut-on le saisir dans un concept intemporel. St Augustin essaie d’analyser les 3 modalités du tps. Or il remarque que le passé, le présent et le futur sont des non-être. Le passé n’est pascar il n’est plus, le futur n’est pas car il n’est pas encore là. S’il y a une modalité qui peut être c’est le présent or le présent est passé, l’instant ne demeure pas le même/ Qd on veut saisir le présent, on n’a plus à faire à du présent mais à du passé donc à rien. Pour définir le tps, il faut passer par le sujet qui dépend du tps, par la conscience, la subjectivité. Le passé c’est ce quireste du passé dans ma mémoire. Le futur c’est que je prévoie, c’est une attente, une project° c-à-d des facultés des consciences. Le présent du présent passe par l’intuit°. Pour conclure sur ce texte, il faut dire qu’à chaque fois que l’on veut définir le tps, on parle de nous, des facultés de notre conscience.
II] Temps vécu et temps scientifique.
Texte de Bergson. |
Durée= tps vécu par laconscience.
Le tps des mathématiciens est représenté par une ligne donc transformé en espace. Une ligne faite d’une succéss° de tps. C’est une rpz° qui ne va pas car c’est une rpz° immobile de ce qui par essence est censé passer. On est donc dans un tps homogène, 1h=1h, c’est une quantificat°. Il y a une simultanéité alors que le tps est success°. Chaque fois que je marque un point sur ma ligne, celaimplique un arrêt virtuel alors que le tps ne s’arrête jamais. Lorsque l’on trace une ligne, cela implique que l’on peut aller dans un sens ou un autre ; or le tps est qqch d’irréversible. Il y a un rapport entre conscience, tps et liberté, rapport qui nous distingue des animaux car ils vivent dans l’immédiateté, ils n’ont pas le tps de reflex° donc pas de liberté. C’est un point positif pour euxpuisqu’ils prennent toujours la meilleur décision, ils ne font jamais d’erreur, alors que l’H° est long à la détente ! La conscience humaine fabrique le tps qui permet d’ouvrir des possibilités ? : c’est un autre élément qui montre que la conscience est temporelle (selon Bergson), c’est un flux continu (ex : image de la rivière qui coule) qui prouve pourquoi on ne peut pas diviser le tps. La seulechose qui stabilise le tps, la conscience, c’est la mémoire. Bergson dit qu’il faut rpz la mémoire comme un cône.
Opposit° entre un tps quantitatif et homogène (science), tps arrêté, et un tps vécu, un flux irréversible.
Dossier citations de Proust. |
* Texte : A l’ombre des jeunes filles en fleurs.
Proust nous dit que les souvenirs les plus forts sont ceux qui nous renvoient, avec la…