Comment les pouvoirs publics peuvent favoriser l’égalater des chances et pourquoi certaines formes de reproduction sociales persistent
La France actuelle est tournée vers un idéal méritocratique qui est devenu un facteur important dans l’identité sociale. Cette égalité des chances veut que la catégorie sociale d’un individu ne soit pas liée à des attributs ethniques, religieux ou sociaux des générations précédentes, mais au désir et aux différentes aptitudes que possède un citoyen. Or dans le contexte social existant de fortesprédispositions restent contradictoire à la réalisation de ce projet. Il s’agira donc de comprendre comment les pouvoirs publics peuvent favoriser l’égalité des chances et pourquoi certaines formes de reproduction sociales persistent.
I. A travers leur politique économique et sociale, les pouvoirs publics cherchent à favoriser l’égalité des chances
En premier lieu la politiqued’éducation vise à rendre la réussite scolaire accessible au plus grand nombre. Ainsi cela donne cours à une formation ouverte à tous : une école laïque, gratuite, publique et obligatoire. De part ces principes, le système éducatif lutte contre l’ignorance, l’analphabétisation, la déscolarisation ainsi que toute forme de discrimination ethnique.
Celle-ci favorisera l’évolution des capacités de chacun etseront mises en valeur et reconnues par l’intermédiaire de diplômes.
Les ZEP (zones d’éducations prioritaires) sont aussi une forme d’égalité sociale qui permet de lutter contre l’échec scolaire d’élèves défavorisés des zones urbaines sensibles. De plus des classes préparatoires y sont créées pour faciliter l’accès à leurs élèves aux filières les plus prestigieuses de l’enseignement supérieur.D’autre part la protection sociale ayant pour but de donner des conditions de vie descentes aux ménages les plus démunis permet de réduire l’inégalité du niveau et de la qualité de vie. Cette protection sociale représente ainsi 28% et 29%du PIB, répartie en prestation d’assurance (50%), prestation universelle (35%) ainsi qu’en prestation de solidarité (15%). Ces prestations sociale permet lacréation d’aide comme les allocations familiales et chômage, le RMI, … et prends même en compte des situations économiques contraignante (famille nombreuse, maternité ou invalidité). De part des phénomènes d’exclusions et de chômages liés à différents facteurs comme la crise économique, une augmentation de la prestation de solidarité est nécessaire. La fiscalité réduit elle aussi les inégalitéssociales grâce à la progressivité de l’impôt.
Enfin l’égalité des chances est mise en place au travers des politiques de lutte contre les différentes formes de discriminations que peuvent subir des individus comme leur sexe, leur couleur de peau, leur origine ethnique ou sociale, ou encore leurs opinions dans le domaine d’accès à l’embauche, pour leur évolution professionnelles, dansl’accès au logement, aux crédits ou à la justice. Afin de lutter contre cette discrimination la HALDE (haute autorité de lutte contre les discriminations) ou des lois comme celle du « CV anonyme » ont été mises en place pour faciliter les personnes atteinte de discrimination un accès au logement, au travail, à un compte bancaire …
Mais même malgré toutes ces dispositions des inégalités sont etseront toujours présentes entre les individus et les catégories sociale de part la persistance de reproduction sociale qui pousse les personne de même classe sociale à se regrouper entre elles.
II. La persistance de certaines reproductions sociale
Selon A. Bihr et R. Pfefferkorn, sociologues français, « on n’entre pas dans la vie de la même façon ». Ceci peut s’expliquer par les deuxprincipaux héritages que peuvent nous léguer nos parents, d’un part un capital économique d’autre part un capital culturel. Ce premier correspond à un ensemble de bien patrimoniaux (outils de productions, biens immobiliers, valeurs mobilières …), qui de part leur montant ou leur composition d’une catégorie sociale à une autre seront très inégaux. On en déduit donc que suivant l’héritage d’un…