Les inégalité sociales

novembre 22, 2018 Non Par admin

Les inégalités Sociales

Sommaire
* Les inégalités à l’école p3-6
* Les inégalités de Santé p7-12
* Les inégalités da Salaire p13-15
* Les inégalités de Loisirs p16

Les inégalités à l’école
Observation des inégalités :La réussite a l’école et l’accès aux études supérieures est influencé par le milieu social d’où l’on vient. En effet, certaines études onmontré que le taux de réussite au baccalauréat était plus important pour les enfants de cadres que pour les enfants d’ouvriers, par exemple les fils d’ouvriers sont 30% à avoir le bac contre 90% des fils de cadres. On remarque aussi que les types de diplômes sont différents , les fils de cadres se dirigeront plus vers des bacs généraux alors que les fils d’ouvriers se dirigeront plus facilementvers des BEP ou CAP. La catégorie socio professionnelle des parents est donc un facteur de la réussite ou non à l’école.

Source : ministère de l’Education nationale, L’état de l’école (édition 2009)
On remarque aussi que les inégalités sont visibles dès le plus jeune âge. Dès la maternelle, les inégalités se remarque dans la manière de parler des enfants : à 4-5 ans, l’écart entre enfants decadres et enfants d’ouvriers non qualifiés est de 1,2 écart-type. Même si d’autres facteurs (tels que la nationalité d’origine) sont également importants, c’est la profession du père de l’enfant qui explique le mieux les performances des élèves. A ces inégalités de réussite, viennent s’ajouter, à partir du collège, des inégalités tenant du choix scolaires. Les choix d’options ou d’établissements nesont jamais sans rapport avec le milieu familial de l’enfant. Par la suite les écarts se creusent de plus en plus, car les acquis ou les difficultés antérieures s’accumulent chaque année.

Les causes de ces inégalités : Selon notre milieu social, on acquière des capitaux indépendamment de notre volonté. Ces capitaux peuvent être un avantage mais peuvent aussi être un frein dans la vie car nousne possédons pas tous les mêmes capitaux. Dans le cas de l’accès à l’éducation c’est le capital culturel qui joue un rôle essentiel.
Nous héritons tous d’un capital culturel plus ou moins important. Selon Bourdieu, les catégories populaires sont faiblement dotées en capital culturel. Il est vrai qu’un fils d’ouvriers ira moins, voir pas du tout dans des endroits culturels tels qu’au musée ou àl’opéra, il ne pourra donc pas s’enrichir en capital culturel durant son enfance alors qu’un fils d’une personne exerçant une profession intellectuelles supérieur aura plus l’opportunité d’enrichir son savoir, sa culture générale. Il s’intéressera alors plus à cela et souhaitera continuer à augmenter son savoir en faisant de longues études par exemple.
De plus, des parents ouvriers seront moinsexigeants envers leurs enfants que des parents cadres car la société actuelle et la théorie de la reproduction sociale font qu’on ne conçoit pas qu’il y ai de la régression sociale pour nos enfants. Tous les parents souhaitent le meilleur pour leurs enfants, mais les objectifs sont différents, un fils de cadre se doit de devenir cadres a son tour pour ne pas qu’il y ai de régression sociale alors qu’unfils d’ouvrier a plus de facilité à égalé la situation sociale de ses parents, l‘ambition est donc moins importante.
Néanmoins un fils d’ouvriers peut aussi avoir les moyens intellectuels pour faire des études, le capital culturel ne fait pas tout et sa motivation et son travail peut être un facteur de réussite. Malgré cela la poursuite des études ne dépend pas que de la motivation del’étudiant mais c’est aussi un investissement financier, cela représente un coût parfois important. C’est pourquoi, une autre cause est le capital économique.

Les enfants issus de milieu favorable ont plus de chance d’intégrer un collège ou un lycée plus performants ou de faire de longues études car ils ont le capital économique nécessaire a cela. Il est difficile pour un enfant d’ouvrier de…