Chiffre clés assurance belgique

décembre 7, 2018 Non Par admin

N° 33 | Bulletin hebdomadaire du 22 octobre 2009

Chiffres clés et principaux résultats de l’assurance belge en 2008
1. Introduction : Lendemains d’ouragan 2. Encaissements 3. Produits financiers et placements
3.1. 3.2. Analyse des placements Produits financiers et rendements des placements

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4. Commissions et frais
4.1. 4.2. 4.3. Frais de gestion et d’administration CommissionsEnsemble des frais et commissions

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5. Rentabilité et « Financial Dependency Ratio » (FDR)
5.1. Synthèse des comptes de résultats 5.1.1. Compte technique non-vie 5.1.2. Compte technique vie 5.1.3. Non-technique Evolution des résultats comptables Rentabilité des fonds propres Ratio de dépendance financière (FDR) pour les principales branches d’assurance

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5.2. 5.3. 5.4.

6.Solvabilité
6.1. 6.2. 6.3. Marges de solvabilité non-vie Marges de solvabilité vie Tests de résistance

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7. Evolution des principaux résultats
7.1. Assurance vie 7.1.1. Individuelle à taux garanti (branche 21) 7.1.2. Groupe à taux garanti (branche 21) Assurance non-vie 7.2.1. Accidents du travail (loi de 1971) 7.2.2. Incendie, accidents et risques divers (IARD)

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7.2.

8. Analyse desprincipales branches IARD

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Edition spéciale

Série statistique

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Assurinfo

N° 33 | Bulletin hebdomadaire du 22 octobre 2009

1. Introduction
Lendemains d’ouragan
Les chiffres qui se dégagent de la présente étude révèlent comment l’assurance belge a traversé la crise financière qui a entraîné l’économie mondiale dans une profonde récession… et comment elle s’en remet. Leseffets de cette crise marquent encore les conditions dans lesquelles l’assurance évolue : dans plusieurs branches, la demande a fléchi, tandis que les revenus financiers sont affectés par des taux fort bas. Il faudra plusieurs années pour que ces effets s’estompent. Mais alors même que les mesures prises pour endiguer la contagion de la sphère financière vers l’économie tout entière et la viesociale sont encore d’actualité, l’heure des premiers bilans est venue.

Résilience
La réalité impose de reconnaître que l’assurance belge a souffert de la crise financière sans précédent. Cependant, avec les recapitalisations intervenues en 2008, elle reste en mesure de présenter les gages de solidité qui lui permettent d’assumer ses responsabilités dans le présent et pour l’avenir : lesengagements à l’égard des assurés – autant ceux qui sont exigibles ici et maintenant que d’ici vingt à trente ans – restent garantis, principalement au travers de provisions techniques et de valeurs représentatives couvrant largement ces passifs, puisqu’elles affichent un excédent de 8 %. De plus, la solvabilité nécessaire est toujours au rendez-vous : à mi-2009, elle est de l’ordre de 2,2 fois les montantsrequis par la législation. Le secteur repart donc sur de saines bases en visant le long terme.

Revalidation
Revalidation : le mot n’est pas trop fort. Certes, l’assurance a résisté, grâce au fait que les assureurs avaient généralement adopté dans les années qui ont précédé la crise un modèle selon lequel il importait de maîtriser les risques et de ne point trop espérer que le salut viendraitdes revenus des portefeuilles d’actifs détenus pour le compte des assurés. Il n’en demeure pas moins que tous les indicateurs de rentabilité portant sur l’exercice 2008 ou presque affichent une chute libre, vertigineuse, des résultats. A présent, cette rentabilité doit être restaurée, non pas pour gagner beaucoup d’argent, mais bien parce que depuis ses origines, l’assurance doit attirer descapitaux pour pouvoir assumer les risques des ménages, des entreprises et des collectivités qui comptent sur sa protection. Car sans la perspective de tirer un rendement honnête de l’activité, l’offre risque de se faire rare malgré un marché demandeur de sécurité. Et le consommateur sera le premier bénéficiaire d’une offre abondante. De ce point de vue, l’évolution de la branche hospitalisation est…