Changement climatique
Le PNUD face au changement climatique
L’élimination de la pauvreté et la lutte contre les méfaits du changement climatique vont de pair car la déforestation, les variations des régimes pluviométriques et l’élévation du niveau de la mer plongent les populations dans de graves difficultés et sapent leur avenir. Des études menées en Ethiopie ont montré que les enfants exposés à la sécheresse dansla petite enfance présentent 36 pour cent plus de risques que les autres enfants de souffrir de malnutrition cinq ans plus tard. De tels effets sont cumulatifs. Du fait des changements climatiques, on estime que près de 600 millions d’africains pourraient être atteints de malnutrition en raison de l’effondrement des systèmes agricoles à l’échelle de ce continent. Par ailleurs, 1,8 milliardd’individus risquent de devoir faire face à des pénuries d’eau, spécialement en Asie, alors qu’une personne vivant dans un pays en développement est 79 fois plus susceptible d’être frappée par une catastrophe climatique qu’un individu habitant un pays développé.
Haîti, photo PNUD
mettre en place des mécanismes de financement spécifiquement destinés à diminuer l’impact duchangement climatique qui soient de nature à appuyer la croissance économique inclusive et la réduction durable de la pauvreté. Pour préparer la voie et permettre aux générations futures de vivre dans un monde où règne la paix et la prospérité, une telle donne doit obligatoirement prendre en compte les besoins et les aspirations des pays en développement.
Réponse complète du PNUD
1. Nous aidons lespays en développement à mettre en place les structures qui permettent aux populations de mener une vie décente et d’être à même de résister à l’impact négatif du changement climatique car la réduction de la pauvreté et la protection de la planète vont de pair. Pour faire face au changement climatique, il est indispensable que les populations aient un accès à l’eau potable, à l’assainissement, àla nourriture et à l’énergie, qu’elles puissent entrer en contact avec les institutions qui œuvrent en faveur de ces projets et qu’elles aient leur mot à dire dans les décisions qui les touchent directement. 2. Nous aidons les pauvres à s’adapter au changement climatique, qu’il s’agisse d’un agriculteur qui souhaite planter des cultures plus résistantes ou d’une famille dont la maison vient d’êtreemportée par une inondation. Notre action vise à encourager les pays concernés à considérer la lutte contre le changement climatique comme un cheval de bataille, en l’incluant dans leurs efforts destinés à s’attaquer à la pauvreté, en accordant une attention spéciale aux besoins des groupes les plus vulnérables de la population, tels que les femmes et les autochtones. Cette démarche implique qu’ilfaut d’abord veiller à ce que ces efforts soient suffisamment souples et résistants pour manœuvrer adroitement dans les méandres des défis que les changements climatiques ne manqueront pas de générer à l’avenir. Dans le même temps, le PNUD s’efforce de réduire les risques d’exposition des populations aux catastrophes liées au climat et, en cas de survenue de telles catastrophes, s’applique àlimiter leur impact sur la vie des personnes concernées. 3. Nous renforçons la capacité des pays en développement afin de les aider à changer de trajectoire pour s’orienter vers un avenir à faibles émissions de carbone, car le changement climatique nous impose désormais d’envisager d’autres modes de croissance. Cette approche implique qu’il nous faut garantir à ces pays un meilleur accès aufinancement de la lutte contre les émissions de gaz carbonique pour assurer la diminution du bilan carbone dans l’empreinte écologique afin de favoriser le développement. Il nous appartient également de veiller à ce que ces pays disposent des compétences nécessaires pour investir les fonds récoltés de la manière la plus judicieuse possible, en fonction de leurs besoins précis. Nous faisons en sorte…