Accident de la vie
LES ACCIDENTS DE LA VIE COURANTE
Les accidents de la vie courante touchent plus particulièrement les enfants et les personnes âgées. On y retrouve les accidents domestiques (brûlures, étouffements, électrocution, intoxications, chutes, noyades, coupures …), les accidents à l’extérieur (AVP, dans les magasins, sur le trottoir, à proximité de la maison …), accidents scolaires (chutes à larécréation ou au sport) ou les accidents de loisirs, vacances et sports. Ces accidents sont plus élevés que le nombre d’accidents de la route (3 fois plus) et que les accidents du travail (20 fois plus).
Les accidents de la vie courante sont les traumatismes non intentionnels qui surviennent à la maison ou dans ses abords immédiats, à l’extérieur, dans le cadre scolaire, lors de la pratique sportive etpendant les vacances ou les loisirs. Les personnes les + touchées sont les enfants et les personnes âgées, mais la catégorie la plus concernée reste les hommes.
En France métropolitaine, les accidents les plus fréquents sont les chutes (+ de 5000/an) qui sont la première cause des décès lors d’accidents de la vie courante tout âge confondu, suivis des suffocations, ensuite les noyades, lesintoxications, les accidents par le feu (env. 490/an). La moitié des aVc se passent à la maison. Il y a une prédominance des jeunes enfants pour ce type d’accidents, notamment dans la cuisine. En milieu scolaire, les 5/20 ans sont touchés, les 10/14 ans au sport et les plus de 25 ans par les tâches ménagères et le bricolage.
Pour la personne âgée, il a 7 grands facteurs qui sont des risques de chutes :* Les effets du vieillissement
* Les pathologies
* Les médicaments (somnifères, les antihypertenseurs …)
* Le contexte aggravant (les plâtres, la désorientation …)
* Le mauvais chaussage
* Le mauvais aménagement de l’environnement (encombrement de l’espace vie)
* Les chocs psychologiques (entrée en institution, changement de quartier /deuil des amis …)
Il faut savoirque 80% des chutes chez la personne âgée sont sans conséquences, dans les 20% qui restent le problème majeur est la fracture du poignet, col du fémur, les lésions cérébrales avec hématome sous-dural, les plaies. Par contre dans tous les cas, le fait de chuter va entrainer une perte de confiance en soi ou une peur. Plus le temps passé au sol est long plus cela aura une importance sur le pronostiquevital. Chez les personnes qui ont chutées, on retrouvera un syndrome de régression psychomotrice (difficulté à se lever seul du fauteuil, personne prise de tremblements, garde la forme du fauteuil donc ne se redresse pas, elle piétine et avance à petit pas, s’agrippe à tout ce qui est à proximité, dès qu’il y a un obstacle elle s’arrête). Il n’y a rien qui permet de dire qu’il y a un troubleneurologique, c’est vraiment la peur de chuter. Chute = perte d’autonomie, désocialisation voire grabatisation.
La prévention des chutes chez les séniors est un problème de la Santé Publique. De nombreuses campagnes ont été menées pour la sensibilisation des chutes à la maison mais aussi en institution.
La suffocation concerne beaucoup de personnes âgées. Celles qui présentent le plus de suffocationsont les personnes atteintes de troubles du système nerveux car cela occasionne beaucoup de troubles de déglutition (fausse route).
Les intoxications le plus souvent médicamenteuses concernent la personne âgée car elle ne se rappelle plus bien souvent ce qu’elle a déjà pris (surdosage ou erreur de médication).
LES ACCIDENTS DOMESTIQUES CHEZ LES ENFANTSLES ENFANTS
Chez les enfants aussi, leschutes viennent en 1er (60% des accidents) qui vont entrainer majoritairement des contusions, des hématomes, des plaies, des fractures, des entorses.
Les parties du corps les plus lésées chez les enfants sont tout d’abord la tête (76% des enfants d’1 an), puis viennent les blessures des membres supérieurs (seulement 10% vont nécessiter une hospitalisation). Les accidents à l’école vont…