Le temps ( prise de note de mon cours de philosophie )
Le temps est d’autant plus difficile à définir que nous y sommes nous même compris. Le temps est trop immédiat par qu’une médiation soit possible qui le mettrait à distance comme un objet àconnaître. Le temps de parler d’un instant et il est déjà passé si bien que rien ne paraît donner l’occasion de définir le temps en tant que tel. Certes nous avons inventé les conventions destinées à le rendrefamilier et maîtrisable.
Ex: le temps mesurable de l’agenda, de la montre…
Mais, est-ce bien là le vrai temps ?
Toute la vie de notre conscience, comme les attentes, les soucis, les spéculations,tend à reconnaître au temps une autre nature, comme le temps qui dure plus ou moins longtemps. En effet la même durée chromatique ne nous paraît-elle pas plus ou moins longue selon la qualité de ceque nous y vivons. Laquelle de ces deux conceptions renvoit-elle à la réalité de la notion de temps, c’est fait ; l’idée même d’une existence extérieure et objective du temps qui est en jeu d’où laquestion suivante : le temps est-il quelque chose de concret ou d’abstrait ?
Toute conscience humaine est conscience du temps, c’est-à-dire le temps d’une existence qui se présente comme un pur fait,elle réclame tout comme la mort, pour être pensée, une règle ou une norme qui parraissent introuvable. Nous sommes, en effet, projetés dans l’existence sans avoir rien demandé. L’existence est marquépar une contigence ( ce qui peut ne pas arriver ) absolue, elle pourrait être autrement, nous sommes les jouets d’une lotterie génétique et sociale, elle paraît même ne pas être car il a fallit de sipeu que nous ne soyons pas là. Pour l’existence, la recherche d’une norme prend donc le visage d’une quête de la nécessité d’où la question suivante ; l’existence est-elle absolument contingente oubien revêt-elle quelques aspects nécessaire ?
Il est peut-être encore plus difficile de trouver un sens à la mort qui apparaît comme une scandale logique absol, comment l’appréhender alors que…