Art nouveau
Des symbolismes à l’Art nouveau.
Les courants Art Nouveau découlent des symbolismes.
1886 : Manifeste du symbolisme de Jean Moréas. La doctrine renoue avec certaines caractéristiques du romantisme et mouvement de réaction à l’encontre du réalisme et du naturalisme : rejet d’une vision positiviste, rationnelle et objective du monde. Les symbolistes laissent place à la suggestion, à laspiritualité, au sentiment, au mysticisme voir à l’ésotérisme.
Le poète Jean Moréas publia dans Le Figaro un article Le Symbolisme tel un manifeste.
Il insiste sur l’Idée qui se doit être suggérer et non plus affirmée.
Sur le plan littéraire, romancier naturaliste, 1884 À Rebours où il s’éloigne de l’esthétique naturaliste. Des Esseintes, personnage principal avec des gouts d’esthète, dandy de finde siècle avec décadence et mysticisme. Il se retire de la vie mondaine, dans sa demeure au milieu d’ouvrages et d’objets précieux, et s’adonne à la contemplation.
Le portrait de Dorian Gray, O. Wilde & 1890-1, parallèle avec À Rebours.
Le Déclin de Mensonge : la vie imite l’art bien plus que l’art imite la vie. L’important est de créer dans la vie et non pas de la copier. L’art ne sauraitêtre jugé par des critères extérieurs à lui-même.
L’imaginaire apparaît telle une échappatoire. L’homme se retrouve partagé à cette époque entre positivisme (foi dans les sciences et l’humanité) et le refus de voir cette réalité dans la nature elle-même.
1880-1900
Puvis de Chavanne Ste Madeleine dans le désert, 1869-70, Francfort. Motif du crane rappelant le romantisme.
Gustave Moreau,Salomé dansant devant le roi. Salomé est un des sujets de prédilection de Moreau, personnage décrit dans À Rebours. Mystère, débauche de sensualité renvoyant à la notion de décadence fin de siècle.
En GB, les continuités du mouvement pré raphaelite invite à remonter dans le temps. Le dispositif delà confrérie d’artistes avec comme référence la période médiéval, était déjà une composanteimportante du romantisme. Mais ils furent aussi à connaître une certaine pérennité à la fin du siècle. Les pré raphaëlites ont des œuvres desquelles se dégagent une idée de spiritualité avec un regard tourné vers le passé qui est un exemple de l’une de ses échappatoires permettant au symboliste au monde réel.
1865, Dante Gabriello Rossetti, The Beloved.
En littérature c’est au cours des a 1880 queces mouvances alimenteront d’avantage le débat et on tentera de délimiter une définition.
Dans le domaine de la critique d’art, u article publié par Jean Aurier dans le Mercure de France en 1801 Le symbolisme en peinture. Il s’occupait de l’œuvre de Gauguin et livrait une définition qui devrait s’appliquer + généralement à l’art symboliste.
Arearea œuvre de Gauguin avec recherche d’unailleurs primitif passant d’abord chez Gauguin par la Bretagne puis ensuite à Tahiti.
Dans cet article il définit l’œuvre d’art symboliste en 5 points : l’œuvre d’art sera premièrement idéiste puisque son idéal unique sera l’expression de l’Idée. Deuxièmement symboliste puisqu’elle exprimera cette idée par les formes. Troisièmement synthétique puisqu’elle écrira ces formes, ces signes, selon un modede compréhension générale. Quatrièmement subjective puisque l’objet n’y sera jamais considéré en tant qu’objet mais en tant que signe d’Idée perçue par le sujet. Cinquièmement (c’est une conséquence) décorative car la peinture décorative à proprement dite n’est rien qu’autre chose qu’une manifestation d’art à la fois subjective, synthétique, symboliste et idéiste.
Pour la même époque onpourrait aussi évoquer un groupe d’artistes spécifiques : les Nabis comme Maurice Denis, Pierre Bonnard,…
Ils désiraient placer leur œuvre en filiation de celles de Gauguin, et se voulaient les prophètes d’un nouvel art : nabis en hébreux signifiant prophète. Avec des œuvres où devait primer l’Idée, les formes sur les sujets représentés.
cf. Montée au Clavaire, 1889, Maurice Denis
Paysage…