Le temps d’un instant
La danse est un art-Le 6 avril 1978, le sénateur Henri Caillavet déposait au Sénat une proposition de loi relative au droit de vivre sa mort. Elle fut définitivement refusée par le Sénat le 7 mai1980. D’autres propositions ont été faites mais n’ont jamais abouti. C’est après la mort de Vincent Humbert en septembre 2003 que le débat a été fortement relancé. Le 15 octobre 2003n une « missiond’information sur l’accompagnement de la fin de vie », présidée par le député Jean Leonetti. Cette mission a permis le vote d’une nouvelle loi : la loi n° 2005-370 du 22 avril 2005 relative au droit desmalades et la fin de vie. Tout en écartant la législation de l’euthanasie, la loi revient sur les droits des malades en fin de vie et garantit des « soins raisonnables et attentifs à la souffrance de cesmalades ». Ce sujet est revenu sur le devant de l’actualité après le non-lieu au procès du médecin et de la mère de VIncent Humbert et en raison de l’existence de positions différentes chez nospartenaires européens? La réflexion autour de la fin de vie pose également la question de l’amélioration de l’accompagnement des malades en fin de vie par les « soins palliatifs ». Ce sont les soins prodigués àun mourant pour soulager sa souffrance (physique, psychologie, sociale et spirituelle) et celle de ses proches. C’est dans ces instants d’incapacité de s’exprimer que l’on doit, en tant queprofessionnel, être encore plus attentif au respect de la personne prise en charge. La première difficulté est dans l’information d’un patient sur des traitements qui n’ont d’autre but que d’apaiser lasouffrance, de ce fait le patient peut interpréter cela négativement comme un abandon médical du point de vue curatif.
Patient en fin de vie non conscient, d’après le 22 avril 2005, Jean Leonetti.(euthanasie prohibée) Soins paliatif: permet aux personnesde refuser des soins ou de demander l’arrêt de traitement.
Lorsque le patient est hors d’état d’exprimer sa volonté, c’est le médecin qui…