La morale texte de hegel
La Morale, est relative à une époque et a une culture, que de nombreux auteurs ont cherché a définir. Quoique d’avis divers, nous pouvons remarquer certaines similitudes. Rousseau, Kant et Hegel parlent dans les trois textes présentés, de la nature de l’homme, de ses vertus et de ses vices : la bonté, la justice, la violence, la ruse, l’injustice…Hegel, va mettre en avant son point de vue sur laquestion de la valeur morale de l’homme, en nous faisant comprendre qu’il n’adhère ni totalement aux idées de Rousseau, ni a celles de Kant. Pour ce philosophe de la fin du XVIIIème, début du XIXème siècle, l’innocence est l’ignorance du bien et du mal. Ce qui signifie que l’homme a l’état de nature n’a pas de bonté morale. En effet, l’homme prend conscience de soi par la conscience de sonopposition au monde. Ainsi la société pervertit-elle l’homme ou bien lui permet-elle de s’épanouir ?
Tout d’abord Hegel définit l’Etat de nature comme il est perçu généralement, c’est a dire, l’état parfait ou l’homme ne peux être plus heureux que ce qu’il est. De plus, a cet état de, il disposerait d’une bonté morale, ce qui signifierait qu’il ne connaîtrait ni les vertus, ni les vices de la vie.Cette définition s’oppose a celle que l’auteur donnerait d’ « Etat de nature ». En effet, en utilisant le lien logique « on décrit souvent », Hegel nous fait comprendre de manière implicite qu’il n’est pas tout a fait d’accord sur cette thèse.
Pour l’auteur, l’innocence est l’ignorance du mal, donc l’ignorance du bien. Dans la nature, l’innocence est caractérisée par le petit enfant qui n’est riend’autre qu’un petit animal. Les plus anciennes civilisations actuelles telles que les indiens du « bouche Australien » ou de l’Amazonie marquent le passage de l’innocence (enfance) a la vie tribale (adulte) par un rite d’initiation. A partir de ce moment là, l’enfant est considéré adulte. Nous pouvons penser que c’est au contact des adultes que l’enfant prend conscience de ce qui est bien et dece qui est mal mais surtout au contact de la vie. En théorie, dans notre civilisation judéo-chrétienne, l’enfant acquiert autour de l’age de 7ans, une valeur morale. Celle ci regroupe les moyens nécessaires a distinguer le bien du mal. Ce qui pourrait expliquer que pour Hegel, l’homme a l’Etat de nature n’a pas de bonté morale, donc il ne peut agir moralement.
Le fait d’être innocent induit,comme nous l’avons vu précédemment n’avoir aucune valeur. Parler d’absence de valeur sous entend l’absence de mérite. En effet, lorsqu’un être innocent va agir, il ne pèsera pas le bon ou le mauvais coté des choses auparavant. Ses actes ne seront pas réfléchis. Par conséquent, il pourra agir d’une manière qui aura des retombés positives. Prenons l’exemple d’un jeune enfant qui voit son frère ou sasœur pleurer, il aura peut être l’intention d’aller le soutenir tout en négligeant les causes de ce chagrin, qui ne sont généralement rien de plus que les vices de la vie. En agissant de cette manière, l’enfant semblera bon et conscient qu’il faut soutenir quelqu’un qui en éprouve le besoin, cependant son acte ne sera pas réfléchit, il n’aura donc aucun mérite a avoir fait cela. De même, un enfant(c’est a dire un être innocent) pourra voire naître en lui la méchanceté sans réellement savoir ce qu’elle est. En toute simplicité, un enfant peut parler de la mort a une grande personne, par exemple, nombreux sont les enfants qui disent « je vais te tuer » sans savoir réellement ce qu’est la mort. En disant de telles choses, l’enfant ne sen rend pas compte qu’il peut blesser des adules qui viennentde côtoyer celle-ci suite a la perte d’un être cher.
De plus, Hegel fait référence aux besoins qui peuvent faire naître la méchanceté. Tout en gardant l’exemple de notre petit enfant, pourvu d’innocence. Admettons que ce dernier, vers l’age de 2mois ait faim, dans l’excitation et le besoin qu’il éprouvera, il pourrait griffer sa mère, ou bien la mordre. Les besoins pourraient donc faire…