Oppresion
proche marxiste[modifier]
L’approche marxiste se concentre sur les causes et les effets des oppressions, plutôt que sur l’analyse du vécu.
Selon les marxistes, l’effet desoppressions est de diviser les travailleurs et rendre plus difficile la rébellion contre l’ordre établi. Une logique de « bouc émissaire » convaincrait une partie des travailleurs que leurintérêt ne réside pas dans l’unité de l’ensemble des travailleurs.
Ainsi, les travailleurs hommes trouveraient un soulagement à leur condition de dominé en dominant à leur tour lesfemmes. Selon cette vision tous les travailleurs ont intérêt à la disparition de toutes les oppressions, ce qui deviendrait pleinement possible avec le renversement de la domination duprofit sur l’ensemble de la vie sociale.
Le combat contre les oppressions est considéré comme partie intégrante de l’organisation et l’éducation des travailleurs, car dans toute grève oucampagne, la division ne peut que favoriser les classes dominantes.
Approche identitaire[modifier]
L’approche identitaire voit, au contraire, des intérêts contradictoires entre legroupe opprimé et le restant de la société. Selon cette vision, les hommes, par exemple, profiteraient de l’oppression des femmes, les hétérosexuel(le)s profiteraient de l’oppressiondes homosexuel(le)s, les blanc(he)s profiteraient de l’oppression des noir(e)s, etc. Le progrès passerait par l’unité de chaque groupe opprimé et son combat séparé pour imposer unrapport de forces différent.
Approche humaniste[modifier]
L’approche humaniste voit les racines de l’oppression dans les préjugés des individus, et la solution selon cette approchepasserait par l’éducation pour contrer les préjugés. Cette approche ne se concentre pas sur les intérêts divergents éventuels entre groupes sociaux divers.
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