Angoisse de la castration

janvier 10, 2019 Non Par admin

L’angoisse de castration se comprend comme un concept central de la psychanalyse. Elle peut se formuler comme complexe de castration, et repose sur un fantasme originaire, celui de lacastration, comme expliquant la différence des sexes.
Garçons et filles
Le petit garçon interprète la castration comme menace : celle d’une autorité paternelle réprimant lasexualité. Ce complexe de castration survient donc au sortir de l’Œdipe, comme renoncement à l’objet maternel et comme marquant le début de la période de latence et de la formation du surmoi.Des auteurs postérieurs à Sigmund Freud ont cependant compris le surmoi comme instance bien plus précoce.
La petite fille interprète la castration comme ayant eu lieu, et se doit doncde la réparer. Ce moment, l’envie du pénis, marque alors l’entrée dans l’Œdipe.
Champs
Sigmund Freud comprend dans les années 1900 la théorie sexuelle infantile qu’est la castration.Pour Freud, une des raisons de l’antisémitisme européen provient de l’appréhension des enfants chrétiens face à la circoncision perçue comme une castration1.
Son articulation avecl’hystérie, la névrose obsessionnelle et la phobie se complètent d’une compréhension du fétichisme et de l’homosexualité.
Puis la castration sera articulée au complexe d’Œdipe, sedotant alors de la caractéristique d’universalité (« complexe de castration »).
Manque
Selon Jacques Lacan, la castration est le « manque symbolique d’un objet imaginaire ». L’objetimaginaire de la castration est le phallus imaginaire, le membre viril des fantasmes ; le manque en est pourtant symbolique, relatif au discours, au signifiant.
Par ailleurs, l’agent dela castration est le père réel, le père comme réalité extérieure à laquelle la mère fait référence au travers de sa parole.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Angoisse_de_castration