Strategie – ecole de la vision

janvier 7, 2019 Non Par admin

Frederic LEROY dans Les stratégies des entreprises (2005) affirme que la stratégie consiste à fixer des objectifs en fonction de l’environnement (contraintes extérieures) et des ressources disponibles dans l’organisation, puis à allouer ces ressources afin d’obtenir un avantage concurrentiel durable et défendable.

Le concept de stratégie a fait l’objet de beaucoup d’études au cours desdernières décennies, favorisant l’émergence de plusieurs courants de pensée. Dans Safari au Pays Stratégie, Joseph LAMPEL, Henry MINTZBERG et Bruce AHLSTRAND tentent d’analyser les différents courants et d’y apporter leurs éclairages.

Ils nous les présentent sous la forme de dix conceptions du processus stratégique en ayant conscience qu’elles ne suffisent pas à capturer à elles seules la substance dece qu’est la stratégie. D’autant que ces écoles ne s’articulent pas aisément entre elles.
On peut néanmoins distinguer trois grands courants de pensée. Les écoles normatives tentent de déterminer le bon moyen de concevoir la stratégie. Les écoles descriptives cherchent à décrire les processus d’élaboration de la stratégie. Enfin, la dernière école dite de configuration donne un grand rôle àl’environnement et aux changements des entreprises.

Notre devoir porte sur l’école descriptive et plus précisément sur l’école dite « entrepreneuriale ». Cette école accentue ses recherches et réflexions sur le rôle capital du dirigeant d’entreprise dans l’élaboration de la stratégie. Porté en grande partie par Joseph Schumpeter, ce courant centre son analyse sur la personnalité du dirigeant etsur la vision qu’il impulse à son entreprise.

Ici, le cœur de note analyse portera donc sur ce qu’est la vision

Stratégie délibérée et émergente : la bonne stratégie trouve son équilibre entre une stratégie projetée, délibérée ou le détail est planifié et une stratégie émergente, dans laquelle ce qui est réalisé n’était pas prévu. La « stratégie parapluie » prédit les grandes lignes(privilégier le haut de gamme) et se laisse la possibilité d’ajuster son plan en cours de route ou de réagir à des évènements inattendus. Il s’agit de concilier l’apprentissage et le contrôle.
L’école entrepreneuriale.
Cette école voit la formation de la stratégie comme un processus visionnaire. Le courant entrepreneurial axe le processus stratégique sur le dirigeant de l’entreprise et il ancre cettefois le processus stratégique dans les mystères de l’intuition. Les stratégies ne sont plus des projets, des plans ou des positionnements précis, mais des visions floues, ou des perspectives, en général exprimées de façon imagée, au travers de métaphores. Cette idée s’appliquait en fait à des start-up œuvrant dans un contexte bien particulier, à des acteurs positionnés sur des marchés de niche, dessociétés à capitaux privés et des situations de « renouvellement », même si l’on soutenait haut et fort qu’aucune société ne pouvait se passer d’un décideur visionnaire. Cette approche est intéressante aujourd’hui avec l’émergence du concept d’ « intrapreneuriat » : ne serait-il pas possible de généraliser cette approche à plusieurs niveaux dans l’entreprise ?
Approche : Le processusvisionnaire a lieu dans l’esprit du fondateur ou du leader charismatique d’une organisation. L’école souligne le côté le plus ancré, voire inné, des conditions et des processus mentaux – intuition, jugement, sagesse, expérience, et perspicacité.
Bases : Sciences économiques.
En bref : Visualisez ! « Le leader est l’architecte de la Stratégie. »
Contributions : Une vision claire et un patronvisionnaire aident les organisations à naviguer en cohésion dans les eaux troubles. Particulièrement dans ses débuts ou dans les années très difficiles pour l’organisation parce que dans ces circonstances, le leadership est fondamental pour que tout le monde rame dans la bonne et même direction. On délibère dans les grandes lignes et on est souple et réactif dans la mise en œuvre.
Limites : La…