Représentation sociale de l’autisme

janvier 7, 2019 Non Par admin

Table des matières

RESUME …………………………………………………………………P.3

INTRODUCTION ……………………………………………………….P.3à4

PROCEDURE ……………………………………………………………P.4à6

RESULTATS ET ANALYSES DES RESULTATS :
– Pour les associations de mots ………………………………………..P.6à9
– Pour les entretiens …………………………………………….….……P.9à12
– Analyse comparative entre associations de mots et entretiens…….P.12à13

LIMITES ETPROLONGATIONS ……………………………………P.13

CONCLUSION ………………………………………………………….P.13

BIBLIOGRAPHIE ………………………………………………………P14

ANNEXES ………………………………………………………………..P.15

Résumé
L’objectif de notre recherche est d’étudier l’autisme en tant qu’objet de représentation sociale. Pour cela nous avons utilisé la méthode d’association libre avec comme stimulus le mot puis nous avons réalisé des entretienssemi-directif.

Introduction
Le terme « autisme » vient du grec « autos » qui signifie soi. Bien qu’abordé scientifiquement depuis peu (première étude complète réalisée en 1967 par Lotter), l’autisme n’est pas une entité récente. Le mot autisme a été crée en 1911 par Eugen Bleuler afin de définir un comportement de repli sur soi lors d’une étude sur la schizophrénie. Cependant, bien que le termen’existait pas encore, des comportements autistiques ont pu être observés et décrits tel que l’enfant sauvage de l’Aveyron à la fin du XVIII° siècle ou encore les « fols en Christ » de la Russie du XIX° siècle, personnes errant nus et ayant des comportements particuliers. Dans les années 40, Leo Kanner et Hans Asperger ont décrit 3 pôles descriptifs de l’autisme :
– la restriction de la viesociale
– les troubles de la communication
– l’existence de certaines aptitudes particulières.
Aujourd’hui, l’autisme est définit comme un trouble envahissant du développement (TED). Ces TED constituent un ensemble hétérogène de troubles parmi lesquels se trouve l’autisme infantile qui est défini par la CIM10 (Classification Internationale des Maladie) comme un trouble à début précoce,avant l’âge de 3 ans et caractérisé par l’existence de trois types de perturbations présentes à des degrés variables de sévérité :
– altérations qualitatives des interactions sociales,
– altérations qualitatives de la communication,
– caractère restreint, répétitif et stéréotypé du comportement, des intérêts et des activités.
Les autres catégories des TED sont, le syndromed’Asperger, le syndrome de Rett, l’autisme atypique, l’hyperactivité associée à un retard mental et à des mouvements stéréotypés ainsi que les autres troubles désintégratifs de l’enfance.
Selon le site officiel www.autisme.fr, la conception actuelle des TED est qu’ils forment un continuum entre plusieurs catégories et on peut parler alors de « spectre des troubles autistiques », sans que l’on sache jusqu’àquel point les catégories de ce spectre sont reliées entre elles et sans connaissance exacte des limite du « spectre ». L’utilisation de ce terme a malheureusement pour conséquence différentes interprétations et par conséquent il est actuellement responsable de confusions.
Notre objet de représentation sociale : l’autisme, peut être considéré comme un bon objet de représentation sociale selonles 5 critères émis par J.C. Abric, qui sont les suivants :
1. enjeu social : l’intégration dans la société des enfants autistes est un sujet actuel et plus particulièrement en milieu scolaire. De plus, c’est une pathologie qui cherche à être reconnu par toute la société. En effet, elle est principalement connue par les professionnelles de la santé et l’entourage de l’autiste. Elle est sujet depolémique quant au point de vue des différents thérapeutes (médecins, psychologues, orthophonistes…)
2. communication : Actuellement, les échanges se font entre parents d’autistes ou entre professionnels de la santé. La communication se fait particulièrement via Internet (forum, site officiel et non officiel) car il n’y a pas assez de prévention face à cette pathologie entre les différents…