Cote d’or
L’histoire
C’est en 1870 que Charles Neuhaus ouvre une petite chocolaterie à Schaerbeek.
Ses hauts fourneaux tournent à plein régime, ses ingénieurs bâtissent des ponts et des chemins de fer dans le monde entier. Les usines et les commerces poussent partout comme des champignons.
L’époque est à l’euphorie commerciale et, comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, le 24 avril 1883,créé et dépose la marque Côte d’Or, par référence à la Côte de l’Or, le Ghana actuel, où il sélectionnait une partie de ses fèves de cacao.
En 1898 l’usine est cédée à Mr. et Mme Léopold Bieswal, qui l’achètent pour leur fils Joseph. 1899 marqua le début d’une fructueuse collaboration entre la Joseph Bieswal Cie et la S.A. Lambert Michiels. Ce n’est cependant que le 16 juillet 1906 qu’ils constituentla S.A. Alimenta, sous le nom de Côte d’Or.
Au début du XXème siècle, avec l’expansion coloniale, les Belges découvrent de nouveaux goûts. Ils s’enthousiasment pour le désormais fameux « chocolat à l’éléphant ».
L’éléphant est alors devenu, avec le palmier et les trois pyramides, le symbole de la marque Côte d’Or. Un symbole puissant puisqu’il est toujours bien présent aujourd’hui.[pic] [pic]
En 1929, la marque sort 2 produits, le célèbre « Chocotoff » qui était appelé auparavant « Supertoff ». Mais également les fameuses tablettes de chocolats emballés dans ce paquet « Côte d’Or » !
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En 1931, la marque « Côte d’Or » est déposé aux Etats-Unis
En 1935, les Belges, qui ont un moral d’acier, exposent fièrement leurstechnologies à l’Exposition Universelle de Bruxelles.
Une fois encore, le pavillon Côte d’Or fait sensation : c’est le ravissement des amateurs de chocolat venus du monde entier.
La créativité des maîtres chocolatiers de Côte d’Or est débordante : ils inventent le fourrage à la crème, le praliné dont le Double Lait, les Mignonnettes, les Bouchées.
Leur imagination et leur savoir-faire sont sanslimites. Ils auraient bien volontiers poursuivi sur leur lancée si la Seconde Guerre mondiale n’était venue ralentir leur élan.
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Du à la deuxième guerre mondiale, « Côte d’Or » ne peut s’approvisionner en fèves de chocolat. La marque, soucieuse de n’être utilisée que pour des chocolats de qualité irréprochable, s’efface provisoirement et fait place à « Congobar ».[pic]
La Belgique se reconstruit et retrouve très rapidement un nouvel appétit.
Les voyageurs qui descendent à la gare du Midi à Bruxelles retrouvent, avec ravissement, les délicieuses odeurs de chocolat de la rue Bara.
Côte d’Or est plus que jamais le chocolat préféré des Belges et de leurs souverains ! Il met les bouchées doubles en créant le chocolat à tartiner Pastador, le bâton »Double Noisette » et les Cherries, pralines à la cerise.
Cet âge d’or connaît son apogée en 1958 lors de l’Exposition Universelle de Bruxelles où le pavillon Côte d’Or rend également la Belgique joyeuse avec son Dessert 58, une recette unique de praliné à base d’amandes et de noisettes, spécialement confectionnée pour l’occasion.
Durant les années « sixties », « Côte d’Or » décide d’ouvrir sonusine aux écoliers du monde entier. La petite entreprise commence son apogée et construit petit à petit sa notoriété ! C’est ainsi qu’en 1965, la marque obtient le titre de « Fournisseur Breveté de la Cour de Belgique » ! A la fin de cette décennie plus que spectaculaire, « Côte d’Or » dépose la marque au Japon. Ils deviennent mondialement connus et cela permettra à l’usine de se développer le plusrapidement possible.
Pendant les années « seventies », la marque délire et décide de sortir de nouveaux produits totalement différents de la gamme vendue. Ils décident de créer des confiseries, « Fli-Fli ».
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Mais heureusement, l’exportation se passe très bien et ils arrivent à ouvrir des usines dans 4 pays différents : France, Pays-Bas, Suisse et Grande-Bretagne.
En 1983, « Côte…