L´obéissance à l´état est-elle toujours une obligation ?
Markos Kapsaskis TL
Bac Blanc de Philosophie : L´obéissance à l´État est-elle toujours une obligation ?
L´obéissance politique est-elle toujours un choix ? Lorsqu´on est obligé de faire quelque chose on peut le faire ou pas à la suite d´un jugement sur l´affaire en question. De l´autre part, si on est contraint de quelque chose il n´y a aucun jugement, on est soumis à la contrainte. La sociétés´organise en base d´une obéissance générale à un État qui détient le pouvoir. On peut penser que cette obéissance n´est pas une contrainte et qu´elle est issue du choix des individus à obéir car ils considèrent cela légitime ou rationnel. Cependant, étant donné que pas tout le monde choisit d´obéir, il y a besoin de contraintes qui permettent de mettre à sa place l´individu qui se sent au-delàde la société dans laquelle il est né (ou pour garantir l´obéissance à des pouvoirs illégitimes). On verra d´abord que l´obéissance est avant tout une obligation et que sans l´obligation les citoyens obéiraient à dures peines.
Tout d´abord, le monde entier a la capacité de désobéir à l´État et puisque la plus part de ce monde choisit d´obéir, c´est qu´ils trouvent que l´État leur est plusconvenable qu´un anarchisme désorganisé. Pourquoi leur convient- il plus ? N´est-ce pas un organe de répression qui ne laisse pas aux individus être libres ? Au contraire, on peut penser que si il n´y avait pas d´État la loi du plus fort règnerait sur la terre, c´est l´État de nature dont parle Thomas Hobbes dans le Léviathan. Ceci attaque la liberté puisque les intérêts particuliers se choqueraient entreeux et il y aurait toujours quelqu´un de plus fort qui nous contraindrait d´agir en bénéfice de notre volonté. L ´homme est un loup pour l´homme et il vaut mieux qu´il y ait un ordre aux mains d´un troisième(le souverain) qu´être à cet État de nature. Ainsi lorsqu´on préfère qu’on nous défende des autres humains, on est en train de faire un choix et d´accepter un contrat social qui donne uneraison d´être à l´État : protéger la liberté et la sécurité de chacun.
Par ailleurs, on choisit d´obéir lorsqu´on nous donne des droits qui ne sont pas garantis par la nature. Si un État nous propose des droits plus convenables qu´un autre État, on est plus tenté de vivre dans le pays où les droits sont plus généreux et nombreux que dans un autre. Quelqu´un qui vit en Somalie ne va pas être aussitenté de se mettre sous l´abri d´un gouvernement qui ne lui garantit quasiment rien, tandis qu´un Canadien qui a le droit à la santé, à l´éducation, au travail et d´autres droits va être beaucoup plus intéressé à choisir l´obéissance. L´obéissance par obligation est donc plus commune lorsque les bénéfices et les droits matériels sont convenables à l´individu. Keynes prône donc une société qui se baseplus dans l´obligation quand il dit que l´État doit prendre en charge économiquement certaines catégories de gens comme les anciens avec la sécurité sociale.
D´une autre part, en laissant de côte l´intérêt particulier, quand on est guidé et soumis à l´intérêt général on est obligé à être libre. Comme dit Rousseau au Contrat social : quand les hommes obéissent aux lois, ils n´obéissent qu´àeux-mêmes. Si les lois sont l´expression de la volonté générale qui est ce qui veut l´intérêt général, donc il n´y a pas de contrainte au moment d´obéir : on est en train d´agir dans son propre bénéfice. Par exemple quelqu´un veux arriver vite à son travail car il est en retard. Il n´y a pas de policier de transit mais il y a quand même la conscience pour ne pas faire l´infraction. On pourrait se direqu´il a été contraint par la loi et que son intérêt n´a pas été bénéficié mais en fait il a agi pour son bien. Son intérêt et celui du conducteur qi venait par l´autre voie était de ne pas se choquer et ainsi l´intérêt des deux a été bien placé.
La désobéissance à certaines lois peut aussi prouver que l´obéissance est une obligation et non pas une contrainte. Chacun a son propre sens de ce qui…