Mémoire risque

décembre 12, 2018 Non Par admin

I) LA REGLEMENTATION BANCAIRE UN ENJEU A TOUS LES NIVEAUX

1) DEFINITION DU RISQUE

La mondialisation, le développement de la gamme des produits ainsi que l’exigence toujours plus grande des clients font que la banque doit sans cesse tenter de se développer et d’accroître ses profits si elle veut continuer à subsister. Pour continuer à prospérer les banques doivent aussi répondre auxexigences réglementaires qui sont de plus en plus lourdes et qui constituent une véritable source d’investissement dans le secteur bancaire.
La notion de risque est donc prépondérante dans l’organisation de la banque. On peut définir ce terme de manière diverses suivant les domaines de compétences. En terme général on peut le définir comme « l’Eventualité d’un événement ne dépendant pas exclusivementde la volonté des parties et pouvant causer la perte d’un objet ou tout autre dommage », selon Le Petit Robert.

A tout moment dans notre vie le risque est présent, et selon les états d’esprits il peut révéler pour nous un aspect positif ou négatif. Si le risque est appréhendé négativement alors cela relève d’une aversion au risque, à contrario on parle de goût pour le risque.
De nombreusesdéfinitions existent mais aucune ne s’imposent comme définition de référence. Le CGIR (cadre de gestion intégrée du risque) définit le risque comme suivant : « Le risque se rapporte à l’incertitude qui entoure des événements et des résultats futurs. Il est l’expression de la probabilité et de l’incidence d’un événement susceptible d’influencer l’atteinte des objectifs de l’organisation ».
Cettedéfinition nous indique qu’avant toutes décisions, il convient de déterminer la probabilité et l’ampleur de l’incidence de l’évènement. C’est ce à quoi tente de répondre le service mesure et pilotage des risques au sein de la Caisse d’Epargne Normandie, avec un panel de contrôle qui ne cesse de s’élargir pour maîtriser de la meilleur manière possible le risque inhérent à l’activité de la Caissed’Epargne.

Auparavant la prise de risque n’était pas formalisée et elle était mesurée par une historisation des opérations et des défaillances ainsi survenues durant cette période.
Ainsi on peut remarquer la nécessité d’une réglementation qui encadre tous les acteurs de la banque, pour permettre de ce fait que le risque soit bien maîtrisé et que la gestion de celui-ci puisse être bénéfique pourl’entité.

2) DE BALE I A BALE II

Une des grandes évolutions en termes de suivi et maîtrise des risques a été la création du comité de Bâle dès 1988, ce comité a eu dans un premier temps comme grand principe de mieux appréhender les risques. La mesure phare du comité de Bâle I a été d’instaurer un ratio de fonds propres (Ratio Cooke de 8%) permettant un meilleur contrôle de la prise derisque. Néanmoins ce premier ratio ne prenait pas en compte certains risques comme ceux provenant du Hors-bilan, et la non différentiation des risques liés aux crédits. Le ratio de fonds propres exigé était le même pour toutes les entreprises peu importe le niveau de risque initial.
De plus, les banques sont obligées de par la non prise en compte de certains risques de contracter l’offre de crédit,ce qui peut être la cause d’un frein pour certaines données macroéconomiques comme la croissance du PIB(faire bien l’analyse avant la présentation car elle va être demandé). En effet l’échelle de pondération relativement simpliste ne permettait pas une estimation efficace du risque crédit (Figuet, 2003). Le ratio Cooke avait également comme handicap de ne pas prendre en compte l’évolution de laqualité de la signature ainsi que sa durée. En 1996, pour tenter d’améliorer ce ratio, le comité de Bâle a introduit la notion de risque de marché pour permettre d’élargir la notion de risque prise en compte du premier ratio de solvabilité. Malgré cette évolution la réglementation issue de ce premier comité était insuffisante car elle n’appréhender pas le risque de manière assez fine.

De ce…