Economie de la connaissance, nouvelle economie ?

ECONOMIE DE LA CONNAISSANCE, NOUVELLE ECONOMIE ?
STAGE DU 8 OCTOBRE 2001

Ces compte rendus sont une trame des conférences prononcées. Ils cherchent à être le plus fidèle possible aux propos des conférenciers, mais ne restent qu’un résumé.
Thomas Blanchet – Lycée Chanzy – Charleville Mézières

Présentation.

Ce stage est consacré à la présentation et à la discussion des concepts quiprétendent rendre compte des mutations économiques et sociales contemporaines.
Dans les médias, on utilise un florilège de concepts : économie ( ou société ) du savoir, ou de l’information, ou de la connaissance, et le terme générique de « nouvelle économie » ( mais la somme de références écrites sur ce sujet par Manuel Castells, la Société en réseaux, montre bien qu’il ne s’agit pas seulementd’économie, mais aussi d’une mutation des relations sociales et de pouvoir ).
L’objectif du stage n’est pas d’essayer une synthèse improbable de toutes ces mutations, mais de voir comment, dans cette confusion, des économistes font leur travail.
– Travail de critique sur des notions qui relèvent pour partie de discours idéologiques et qui pour partie rendent effectivement compte du réel.
– Travaild’analyse rigoureuse des évolutions en cours qui passe par la (re)définition des concepts employés.
Deux concepts seront abordés dans cette journée.

– L’économie de la connaissance
Sandrine Paillard, chargée de mission au Plan, a coordonné au premier trimestre 2001 un séminaire d’experts sur l’économie de la connaissance.
Ce séminaire constitue l’étape préliminaire d’une réflexion qui sera lancéedans le cadre du Commissariat Général du Plan, à l’automne 2001, au sein d’un groupe de concertation réunissant les différents acteurs économiques et sociaux.
Le séminaire s’est efforcé de définir ce qu’on entend par économie de la connaissance en distinguant connaissance et information. Son contenu a été abordé à travers différents thèmes : l’économie géographique de la connaissance, lacoopération et la coordination des acteurs publics et privés, économie de la connaissance et ressources humaines, l’innovation dans les services, la place de TIC dans l’économie de la connaissance.

– La nouvelle économie
En publiant « nouvelle économie, nouveau mythe » ( Flamarion ) en septembre 2000, Jean Gadrey s’est attaqué au discours sur la nouvelle économie, dominant à l’époque dans les médiasspécialisés, puis dans la grande presse. Depuis, la « bulle spéculative » s’est dégonflée tant au plan du discours que du réel.
En soi, cet événement nous intéresse, professeurs de SES : comment certains acteurs arrivent à « faire l’opinion », à imposer un discours en manipulant, ou en ignorant le plus souvent, les travaux des économistes ?
En même temps, le concept de « nouvelle économie » renvoie à desévolutions réelles qui, si elles ne sont pas toutes nouvelles ( la « destruction créatrice » est un classique de notre cours de terminale ), n’en modifient pas moins profondément le fonctionnement de l’économie en relation avec les évolutions sociales. Le sujet est évidemment immense, mais Jean Gadrey s’efforcera d’en donner les lignes de force et de souligner les questions du débat.

Daniel Rallet.L’économie de la connaissance.

Sandrine Paillard, chargée de mission au Plan.

L’intégral du rapport est téléchargeable : lien avec le site du Plan : www.plan.gouv.fr où l’on peut trouver le rapport de synthèse du séminaire sur l’économie de la connaissance (groupe de travail : Service du développement technologique et industriel).

1 – Définition de la connaissance.

1 – Définitions.L’économie de la connaissance :
0 C’est une sous discipline de l’économie par rapport à un objet de recherche : la connaissance.
1 C’est un phénomène propre à la période contemporaine : changement dans le fonctionnement des économies (croissance et organisation des activités).

La connaissance :
2 Quelles connaissances ? Toutes les connaissances produites et utilisées…