Education sophiste rabelais gargentua
Intro :
S’étant rendu compte des insuffisances de l’enseignement des sophistes, Grandgousier confie son fils Gargantua aux bons soins du précepteur Ponocrates. Mais celui-ci lui demande tout d’abordd’agir comme de coutume pour comprendre comment « ses anciens précepteurs » l’avaient rendus si sot, niais et ignorant. Comment Rabelais nous propose-t-il à travers ce chapitre une critique del’éducation sophiste. Nous étudierons dans ce but le programme proposé pour analyser ensuite la critique que Rabelais fait passer.
I :
A l’aide d’un discours narratif ce programme nous est rapporté.L’imparfait d’habitude ainsi que de nombreux indices temporels sont employés. Il s’agit d’un programme répété. Chaque étape de la journée est répertoriée. Les nombreuses récurrences de « puis » mettentl’accent sur un programme chargé, sur une accumulation d’actions qui s’enchainent mais quel lien ont-elles avec l’éducation ? On relèvera en effet plusieurs champs lexicaux surprenants pour un programmepédagogique ->champ lexical de l’agitation, de la paresse « gambadait, se vautrait, se retournait 6 ou 7 fois dans son lit », champ lexical des manifestations physiques grossières. Est ensuitedéveloppé le champ lexical de la nourriture, appuyé par la récurrence de « Belle », « beau », illustrant plutôt l’appétit gigantesque de Gargantua, plutôt que celle d’un gourmet. Quant au thème del’étude, il n’est que très brièvement évoqué à la fin du passage avec le verbe « étudier » très vague puisqu’il ne comporte aucun complément d’objet. Le temps consacré à l’étude, non par l’adjectif« méchante ». Le peu d’intérêt de l’élève est mis en évidence « les yeux fixés sur son livre ». Mais la référence à Térence marque le décalage entre l’action intellectuelle et la pensée matérielle. Parlerégalement de l’hygiène. Il va s’en dire que Rabelais nous présente ici une critique des méthodes sophistes donc qu’en est-il ?
II :
Tout d’abord rappelons que Ponocrates n’est ici…