La flexibilité dans les organisations
De la Rigidité à flexibilité : les leçons de l’évolution
Les principes du taylorisme caractérisés par une rigidité extrême ne semblent plus être en phase avec un environnement de plus en plus incertain , turbulent et imprévisible , d’ailleurs ces même principes qui ont assuré son succès surtout durant la période des 30 glorieuses où il a connu son apogée , ont par la suite entrainésa déclinaison . En effet malgré les grands apports du taylorisme au niveau de l’organisation, des point faibles sont à relever et ceci sur plusieurs niveau :
L’opposition des salariés
Le taylorisme a suscité l’hostilité des travailleurs. Le caractère répétitif des tâches , leur émiettement, les cadences élevées ne pouvaient que les dresser contre ce mode d’organisation du travail.L’opposition des salariés prend alors plusieurs formes :
Individuelle | Collective |
Turn-over | Conflits et actions de justice |
Manque d’intensité du travail | Freinages |
Indifférence à la qualité | Sabotages organisés |
La gestion de la qualité
C’est un des points faibles du taylorisme. Le contrôle de la qualité étant effectué au bout du processus de production, et les salariés n’y étant quepeu associés, les rebuts sont nombreux.
La rigidité de l’appareil productif
Le taylorisme est un système de production rigide. Un changement dans les produits ou dans les méthodes de production implique de repenser tout le découpage des tâches. Le taylorisme n’est donc pas adapté à une demande changeante, et à des produits diversifiés.
Problématique
Si le taylorisme a fait ses preuves dansune période caractérisée par une demande supérieure à l’offre qui rend à la fois possible et facile un écoulement total des produits , et un environnement relativement stable qui permet aux entreprises d’envisager , une stratégie de développement à moyen, voir à long terme . Aujourd’hui Les variations brusques qui affectent la conjoncture, les exigences des consommateurs qui n’acceptent plus lesproduits standardisés constituent l’un des grands défis auxquels est confrontée l’entreprise. Doit-elle, ou non, opter pour une flexibilité qui remet en cause sa structure antérieure ? mais d’abord comment peut on définir la flexibilité ?
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1. Définition de la flexibilité :
| pour survivre, tout système doit nécessairement « être compatible avec son environnement, et quandl’environnement change pour un état devenu incompatible avec la nature antérieure de l’organisation, cette dernière a comme options stratégiques : de s’adapter au nouvel environnement, de se déplacer vers un environnement plus approprié à sa nature ou d’essayer d’agir sur l’environnement. » A défaut, ce dernier se chargera de mettre en œuvre la sélection darwinienne conduisant à la disparition desorganisations incapables de s’adapter. | |
2.
| A travers son histoire singulière et sa quête permanente pour sa propre survie, l’homme est une bonne illustration d’un système en recherche d’adaptation à un environnement le plus souvent hostile. Flexibilité et incertitude apparaissent donc dès l’origine comme indissociables. Dans cet esprit, la flexibilité peut être définie comme «l’aptitude pour tout système à s’adapter, sous la double contrainte de l’incertitude et de l’urgence ».Dans le domaine des entreprises , Le principe sous-jacent à la flexibilité est d’adapter la production aux besoins des clients, que ces besoins s’expriment en termes de délais, de volumes ou d’innovations, dans les domaines de la fabrication ou de la conception, de produits ou de services. C’est unetendance forte du développement des entreprises depuis une trentaine d’années, corrélative au développement de « l’écoute client », du « juste à temps », de la « lean production ». Aujourd’hui, la flexibilité est considérée comme un des facteurs essentiels de la compétitivité | |
| 3-les différents domaines de flexibilité 1-temps :La fléxibilité dans le temps , dite aussi…